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bonjour trouvant le mot serpentine joli,j'ai découvert,
qu'il s'agit d'un marbre vert des carrière de filigine.
et je me suis dit écrit un texte sur la page du marbre vert de Prato.
et du coup j'ai trouvé ce truc sympa, il suffit de choisir un endroit connu ou non
de prendre la page wiki ou dico ou encyclopédie du lieu et de piocher dedans
ce qui peut faire un texte slam ou poème.
du coup c'est un peu classique mais ça dépend du lieu je pense.
A vous d'essayer.
Les larmes de la serpentine
Il est devant la porte entrouverte
Cette attente est aussi sa perte
qu'il l'ignore ou qu'il le faille peut-être
Il entre. c'est un lieu qu'il dû connaitre.
La serpentine tresse avec le marbre blanc
des arbres et des cygnes où le soleil levant
dépose sur le vieux marbre de Prato
une fine lame de lumière, il est assez tôt
Les voilages ondulent sous les mains délicate
Du vent qui sculpte le silence avec des murmures
Pour ciseaux. Le bois de toscane et les mûres
Dans un panier d'oseille embaume la pièce de couleurs
Boisées, doucement s'installe la chaleur,
Il pose son couvre-chef sur le bord de la fenêtre
Il écoute respirer le temps, sous les poutres de hêtres
En bas le hameau rumine les âges anciens la poussière
Dort encore ici des premières pierres de la carrière
Et dans ce théâtre italien, il se démasque de son labeur,
Le calme de sa maison d'enfance, Ã toujours cette saveur
De ce qui est immuable et vieux aussi comme sacré,
Comme le sucré des fruits et le visage terrible de la mémé
Il s'assoie un moment au coin d'une table pour songer
A sa marche matinale sur les chemins escarpés
Tirant un peu de vin et de pain des fours anciens
Comme des autels divins où s'écrit les chants païens.
Le vieux chien le suit et attend sa pitance de mâtin.
Et dans son dos se pose rêche et dure une main
Qu'il imagine comme cette céramique de Filigine
_Nous sommes en juin, le 16", jour triste, indigne
Les soldats le descendent rejoindre les autres qu'ils alignent
Héros, ils sont abattus comme d'inutiles victimes
d'une guerre qui s'achève. Prato sera libéré bientôt
Et les peines et douleurs de ces Martyrs prier à San Pietro
Feront des larmes le poids lourds et froids des chaines.
Ainsi la guerre s'achèvera ici, à la fois inhumaine et vaine.
Serpentine et marbre blanc ( je pense)
Dernière modification par MoonZ (20-04-2017 08:02:33)
Avant même de lire ton texte, une idée m'est venue avec son lot de souvenirs; il me faudra un peu de temps...
Le tien invite merveilleusement au voyage.
Belle idée d'atelier!
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belle scene de vie
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Naio ou Naille cap Canaille
Au cap je m'aère, je domine ma peur, tant le mistral souffle
vais-je m'envoler tel Icare dans son rêve inachevé.
L’horizon m'attire et le bleu de la mer reflète
l'envie de sauter en emportant mes doutes
devenus pressants, tant le risque accapare.
Vers ces falaises Soubeyranes calcaires de grès et poudingue
sculptées par l'érosion éolienne.
Ici , dans ce lieu minéral, la vie s'imprègne
de la mémoire des fossiles, relent de la préhistoire humaine.
Une rafale plus audacieuse m'incite a la raison,
un, puis deux pas en arrière
je me tourne en direction du sémaphore
au non de "bec d'aigle"
l'appel du vol encore
sérénité de l'instant.
la vie offre de merveilleux décors
cap Canaille mon havre
en cet endroit majestueux
les pieds tanqués sur la rocaille,
je vis l'harmonie de la nature
avec mon envie assouvie
d'aventures
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Jolie carte postale!
Cet atelier pourrait sans doute faire l'objet d'un recueil avec une photo du lieu illustré par chaque auteur. Invitation au voyage.
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merci Tout les deuX
bravo vieille canaille
Fiers terrils
Sous mes pieds la poussière noire soulève les replis de la mémoire
De ces hommes qui trimèrent pour extraire le combustible précieux.
Fiers vestiges du labeur des mineurs de fond, les terrils dominent
Le paysage du Nord Pas-de-Calais, tel un musée à ciel ouvert.
Les gamins dévalaient les monts sur les couvercles de lessiveuses ,
Aujourd'hui les promeneurs se laissent guider dans des randonnées,
Sur leur hauteur pour les plus sportifs, autour d'eux pour les autres.
Une végétation variée y apporte ses couleurs et même ses fruits.
Alors qu'ils jetaient leurs trognons de pommes dans les wagonnets,
Les mineurs ne pensaient sans doute pas être les créateurs de vergers.
Pommiers, poiriers et autres arbres fruitiers en nombre colonisent
Joyeusement les pentes, avec plantes et animaux, parfois étrangers.
De tant de peine et de souffrance, les résidus sont les témoins,
Conservés en hommage et reconnus au Patrimoine mondial.
De mes grands pères, père et oncles ils sont un très large pan
De l'histoire familiale, les racines de mes combats quotidiens.
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bravo la ch'ti pour cette belle carte postale Nordiste, qui rappelle la chanson de Bachelet
Dernière modification par nouga (22-04-2017 10:14:14)
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Elle me donne toujours autant de frissons.
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c'est bien qu'il y ait des fruits qui poussent ...
texte émouvant, Maya
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