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Merci d'avoir déposé ici ce beau texte.
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DANAKIL - Outro
Juste en passant,
Avant de vous laisser
Qui sommes-nous ?
Gens de la campagne ou de la ville,
D'un peu partout
Nous sommes le peuple qui s'indigne.
On est là, on a lu
Et des langues se délient
Car ce qu'on trouve dans les livres
Nous éclaire, nous délivre.
Comprendre qui l'on est
Pour faire sa révolution.
C'est en paix que nous venons
Car c'est elle que nous voulons.
Et la justice,
Il faudra bien l'accorder,
Faire éclater le mensonge,
Captez-vous le message ?
Assumées,
Les erreurs qui firent de nous des insoumis,
Partager le pain ,
Distribuer les profits,.Le cœur des hommes gronde, drôle de monde
Où pour se faire entendre il faut mener la fronde.
Assez parlé.
Maintenant il est temps de nous entendre.
Assez tardé.
La jeunesse est lasse de vous attendre.
Assez parlé.
Je dis, il va falloir nous entendre.
Assez tardé.
Maintenant vous devez comprendre.
La politique émet les lois
Pour pouvoir les enfreindre
Mais toi et moi, devons nous y astreindre.
Les règles étaient faussées
Depuis le départ.
Les plus forts on tout d'abord
Voulus faire bande à part.
Mais chacun porte sa famille;
Plusieurs bouches à nourrir
Et des épaules à couvrir.
Alors fais tourner.
Après la rage vient le sommeil.
L'orage tue le soleil.
Tout est histoire de cycle,
Les pages se renouvellent:
Nous étions des enfants
Maintenant nous avons des enfants.
Et la roue tourne inéluctablement.
Ce qu'on transmettra se compte en milliard, pas de dollars,
Non des milliards d'heures de joie.
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Merci Itess d'avoir fait circuler cet autre texte engagé.
Dernière modification par Maya (14-01-2016 18:48:53)
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super!
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«Qu'ai-je donc fait ? J'ai aimé l'eau, la lumière, le soleil, les matins d'été, les ports, la douceur du soir dans les collines et une foule de détails sans le moindre intérêt comme cet olivier très rond dont je me souviens encore dans la baie de Fethiye ou un escalier bleu et blanc flanqué de deux fontaines dans un village des Pouilles dont j'ai oublié le nom. Je ne regrette ni d'être venu ni de devoir repartir vers quelque chose d'inconnu dont personne, grâce à Dieu, n'a jamais pu rien savoir. J'ai trouvé la vie très belle et assez longue à mon goût. J'ai eu de la chance. Merci. J'ai commis des fautes et des erreurs. Pardon. Pensez à moi de temps en temps. Saluez le monde pour moi quand je ne serai plus là. C'est une drôle de machine à faire verser des larmes de sang et à rendre fou de bonheur. Je me retourne encore une fois sur ce temps perdu et gagné et je me dis, je me trompe peut-être, qu'il m'a donné - comme ça, pour rien, avec beaucoup de grâce et de bonne volonté - ce qu'il y a eu de meilleur de toute éternité : la vie d'un homme parmi les autres.»
Jean d' Ormesson - Qu'ai je donc fait ? -
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Mauvais Sang Arthur Rimbaud ( une saison en enfer)
"J'ai de mes ancêtres gaulois l'oeil bleu blanc, la cervelle étroite, et la maladresse dans la lutte. Je trouve mon habillement aussi barbare que le leur. Mais je ne beurre pas ma chevelure.
Les Gaulois étaient les écorcheurs de bêtes, les brûleurs d'herbes les plus ineptes de leur temps.
D'eux, j'ai : l'idolâtrie et l'amour du sacrilège ; - Oh ! tous les vices, colère, luxure, - magnifique, la luxure ; - surtout mensonge et paresse.
J'ai horreur de tous les métiers. Maîtres et ouvriers, tous paysans, ignobles. La main à plume vaut la main à charrue. - Quel siècle à mains ! - Je n'aurai jamais ma main. Après, la domesticité mène trop loin. L'honnêteté de la mendicité me navre. Les criminels dégoûtent comme des châtrés : moi, je suis intact, et ça m'est égal.
Mais ! qui a fait ma langue perfide tellement qu'elle ait guidé et sauvegardé jusqu'ici ma paresse ? Sans me servir pour vivre même de mon corps, et plus oisif que le crapaud, j'ai vécu partout. Pas une famille d'Europe que je ne connaisse. - J'entends des familles comme la mienne, qui tiennent tout de la déclaration des Droits de l'Homme. - J'ai connu chaque fils de famille !"
Ou comment dire un gros F...
excellent!
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voila pourquoi ensuite
le bateau ivre
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vidéo du billet de ce matin de François Morel, excellente ! Dommage que le footeux en question ne l'entende pas (je ne sais pas si c'est un auditeur d'inter, il est possible que non. D'ailleurs connaissez vous des jeunes qui écoutent la radio? il parait qu'ils sont très rares)
https://www.facebook.com/franceinter/vi … 654062755/
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super
en tant qu'amateur je retiens le Pomerol
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et pas le chasse spleen?
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Perso j'écoute la radio tous les jours mais c'est une radio ciblée jeune, Virgin Radio.
Il y a Camille Combal le matin et une émission avec des chansons 100% françaises le dimanche soir (je suis déjà passée à l'antenne!!!)
Et surtout une émission arrêtée l'année dernière qui m'a appris la tolérance et le respect des autres, j'ai découvert GCM grâce à elle, c'était Enora le Soir.
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Nicole, excellent
Miss, je crois bien que c'est la seule fois où j'ai écouté Virgin ( surtout Enora...), le jour où Fabien y etait , lol. C'est très bien qu'il fasse une émission 100% française !
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Je ne suis pas vieille, dit-elle
Je suis rare.
Je suis l'ovation debout
À la fin de la pièce.
Je suis la rétrospective
De ma vie en tant qu’œuvre d'art
Je suis les heures
Reliées comme des points
Dans l'ordre juste.
Je suis la plénitude
D'exister.
Tu crois que j'attends de mourir...
Mais en fait j'attends d'être trouvée
Je suis un trésor.
Je suis une carte.
Et ces rides sont
Les empreintes de mon voyage
Tu peux me poser n'importe quelle question ...
Wendy Huntington
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Un lieu où pourraient se cotoyer le jour et la nuit, les univers différents de la pensée logique, rationnelle, structurée à partir des informations émanant de toute part, et de la pensée vagabonde, celle qui erre la nuit, mais aussi le jour, dans l'envers des choses, à la recherche de l'impalpable, de la beauté et de la magie.
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très beau
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Tu vieilliras et tu verras mourir bien des gens que tu aimais et qui t'aimaient aussi, qui te laisseront seul comme un chien sur une autoroute.
Tu aimeras encore et d'autres t'aimeront qui te verront mourir et seront seuls sans toi, comme un chien sur une autoroute.
Tu auras des plaisirs. Entre deux chutes. Certains ne se relèvent pas. Cela te fera mal ou tu t'en foutras. Un jour, tu peux aussi avoir mal de t'en foutre.
D'abord tu attendras tout et puis tu t'attendras à tout. Tu vois, ça aussi, c'est coton : une voyelle peut être un naufrage.
Ça ne te plaît pas ? Ça te plaira pourtant.
A quoi bon naître? Ça, mon tétard, ça nous dépasse. Pas de mots pour ça. Si, tiens, j'y pense, peut-être, vaguement, le mot "indicible". Je me souviens que je ne sais plus qui me l'a dit. En tous cas, il semblerait que, vois-tu, entre toutes les larmes, les vivants et les morts, les solitudes et les absences, les abandons, les trahisons, l'attente, le silence et les cris, et les conneries, les conneries, entre toutes ces pierres, ici, on ne sait pas comment ni pourquoi, ruisselle éperdument une indicible joie.
Lor Zevan - Va savoir (extrait)
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c'est aInsi que vivent les humains
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un texte de Nicolas Delessale, qui me parle beaucoup https://medium.com/@KoliaDelesalle/o%C3 … .piwahaz7z
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+1, mais je pense qu'il ne regarde qu'un seul côté.
Moi je les vois les gens qui se taisent, il suffit d'apprendre à les écouter ...
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IL est possible qu'il ne regarde que les réseaux sociaux, et là ça gueule de tout les côtés, chacun pensant avoir raison tant qu'il crie plus fort que les autres.
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Oui les réseaux sociaux... Toutes les polémiques, l'air de temps, tout part de là et la possibilité pour n'importe qui de donner son avis et d'être vu et entendu. Sur les réseaux sociaux, on ne réfléchit plus, on retweet les idées des autres qu'on fait siennes.
Ce texte me parle aussi beaucoup, Nicole, même si oui Moonz, il ne regarde qu'un seul côté.
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nicole a écrit:
un texte de Nicolas Delessale, qui me parle beaucoup https://medium.com/@KoliaDelesalle/o%C3 … .piwahaz7z
Un texte à faire circuler en effet.
"Il faudrait peut-être au contraire tout donner, ne rien garder, laisser glisser les rênes sur l’encolure, il faudrait parfois oser se montrer vulnérable, imparfait, il faudrait savoir dire, je ne sais pas, je ne sais plus".
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