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Sous ses airs d’ingénue, c’est bien elle, Athalie
Qui ordonne tuerie, avec le cri, mutilons
Ces pisse-menus chrétiens, véritables pudibonds
Il était temps enfin, brûler leur tas d’habits
Trident en main, en mer Égée, Poséidon,
N’iras jamais courir dans les bois de Meudon.
Ni le fils de Dédale, le réputé Icare,
Voila ce que se disaient les joyeux lascars
Il ne fait pas semblant le très puissant Hérode,
Pas de quartier, et tant pis pour les innocents.
N’avertit jamais, même pas sur son iPod,
Crois dur comme fer, qu’il a vraiment du talent
Il neige ce matin sur la tête d’Hercule,
Iphiclés déblaye avant qu’il ne capitule.
Eurysthée l’envoie alors faire ses travaux,
Pendant que son jumeau s’en va et lui dit tchao.
Auguste aimait l’écriture imagée d’Ovide
Sa façon de transcender les mots érotiques
Très bon pour le moral et les zygomatiques
Puis il disparaissait, avait trop mal au bide
Au hasard d’une venelle l’illustre Procuste
S’est’ il vu proposer de partir en flibuste
Liant son sort au destin et au châtiment
L’histoire ordonne, c’est ce qui en fait le piment
Doit-on à ce génie athénien, Périclès,
L’incontournable recette de la bouillabaisse.
Ce serait sûrement captivant, mais démagogue
Raison de plus pour ne pas bâfrer des hot-dogs
Prés du Parthénon, un jour d’août, causait Platon
Des commères disaient, encore ses dialogues
Pendant que certains voulaient être au diapason
Ils attendirent alors, d’entendre l’épilogue
Qui s’en souvient de l’adorable Jocaste
Quelques psys avec leur couplet sur l’Œdipe
D’autres encor’ éternels iconoclastes
Et puis peut être des anciens, par principe
Précepteur, métier a risque pour Sénèque
N’imaginez pas de connaître un échec
Avec le futur empereur, le vil Néron
Pyromane a ses heures au son du clairon
Qu’il était plaisant le bellissime Apollon
Se rendant d’un pas léger sans entrave à Delphes
Incarnant à merveille la divination
Admiré et aimé pour sa grâce d’elfe
a trop provoquer, finit brûler Phaéton
ne reste a l'horizon le chant du caneton
de l'histoire qui s'en soucie, seulement la rime
ainsi elle s'écrit, et ce n'est point un crime
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Ah non, ce n'est pas un crime. Bravo Nouga pour cette visite guidée qui met ou remet l'eau à la bouche. De belles rimes bien sûr, un sujet bien documenté et toujours l'humour.
J'ai particulièrement apprécié:
"Auguste aimait l’écriture imagée d’Ovide
Sa façon de transcender les mots érotiques
Très bon pour le moral et les zygomatiques
Puis il disparaissait, avait trop mal au bide"
et
"Doit-on à ce génie athénien, Périclès,
L’incontournable recette de la bouillabaisse.
Ce serait sûrement captivant, mais démagogue
Raison de plus pour ne pas bâfrer des hot-dogs "
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v'là pour toi
Les capétiens l’aimaient bien le roi Dagobert
Sauf quand il se fourvoya tout prés des abers
Heureusement veillait sur lui le bon Eloi
Toujours prêt, même à revendre ses petit pois
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elle va a son rythme la mite au logis
sachant pertinemment que c'est un bon abri
où la douceur de vivre est réalité
dans ce fatras de laine, c'est la panacée
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J'aime la mythologie mais j'te laisse la mite au logis.
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Alors, Sur le qui-vive, l'arrogant Staline,
Mais une fois seul, le voila à la bibine.
Et pendant ce temps rode, l’infatué Hitler,
Fier comme Artaban, mais ils finiront poussière
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