Vous n'êtes pas identifié.
Ce matin, j’me lève et j’ai déjà envie de retourner dormir,
J’voudrai qu’cette journée accélère, contre mon coussin, vite me blottir,
Avec toutes ces péripéties, toute cette haine, moi j’ai plus envie de rire,
J’pourrai aller à la boulangerie d’en face, et ne plus jamais revenir,
Pourquoi tant de méchanceté et de cruauté dans ce bas monde ?
Du sang, de la haine, des scènes de crime, putain, c’est vraiment immonde,
J’suis trop dégoûté, écœuré, j’en perds littéralement mes mots,
Et pourtant là j’ai besoin d’écrire pour soulager rapidement mes maux,
Alors j’vais essayer de trouver les lettres pour exprimer mon dégout,
Vous transmettre mon mal-être, quitte à employer des termes tabous,
Ouais, j’vais vous dévoiler le fond d’mes pensées qui m’déchire le cœur,
Comment se sentir accompli lorsque votre seul but est d’instaurer la terreur ?
Sachez que vos tentatives pour installer un état de psychose, s’avèreront vaines,
Car dans notre société si quelqu’un a peur, avec un élan de solidarité, on le relève,
Nous, on n’est pas comme vous, on n’élabore pas des attentats et des théories kamikazes,
Vous n’avez même pas le courage, ni le cran de vous battre de face, bande de nazes,
Et puis, se servir de la religion pour camoufler vos actes, c’est tellement aberrant,
Vous êtes juste des glands en manque de reconnaissance, qui ont besoin de se sentir puissant, en lisant la peur dans les yeux d’innocents,
J’suis dégoûté de ce manque cruel de courage, pour des gens qui se disent de guerre,
Vous ne valez même pas le quart du millième de la merde, de nos grands-pères,
Vous vous prenez pour des terroristes, mais au fond vous n’êtes que des zéros tristes,
Au lieu de régler vos problèmes de manière pacifiste, vous usez de subterfuges surréalistes,
Mais sachez bien messieurs les djihadistes, que vos crimes ne resteront jamais impunis,
On reçoit toujours le revers de la médaille en plein nez, vous pouvez déjà dire « ADIEU » au paradis,
Vous vous battez pour un dieu qui prône le contraire de vos agissements,
Alors arrêtez de vous cachez derrière Allah et assumez vos actes comme des grands,
Vous avez détruit la vie de tant de gens sans éprouver une quelconque culpabilité, c’est dégoutant,
Mais je vous le promets, préparez-vous à pleurer, car vous vous en mordrez les doigts au purgatoire, lors du Dernier Jugement !
Dernière modification par Manigance (15-11-2015 23:16:05)
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Tu as bien fait de mettre ici tes mots sur ta douleur. Bon courage!
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Oui, il faut mettre des mots sur la douleur.
Le titre est dur, mais résume ton état d'esprit.
(je t'invite à aller lire dans les humeurs du jour les posts de Sekaijin)
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il est très bien tourné ce texte, bravo
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Ton texte me fait penser à une phrase de Nelson Mandela que j'ai lue il y a peu: "Il est très facile de casser, de détruite. Les héros sont ceux qui font la paix, qui bâtissent".
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“La confraternité, cette haine vigilante.” Victor Hugo
“Si la haine répond à la haine, comment la haine finira-t-elle?” Bouddha
“Le monde est fatigué de la haine.” Gandhi
trois citations parmi des milliers
la mienne
"quand la haine me surprend, je deviens un homme affaibli "
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Merci pour ces citations.
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et je viens de trouver ça sur FB
Antoine Leiris
3 h ·
“Vous n’aurez pas ma haine”
Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie, la mère de mon fils mais vous n’aurez pas ma haine. Je ne sais pas qui vous êtes et je ne veux pas le savoir, vous êtes des âmes mortes. Si ce Dieu pour lequel vous tuez aveuglément nous a fait à son image, chaque balle dans le corps de ma femme aura été une blessure dans son coeur.
Alors non je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. Vous voulez que j’ai peur, que je regarde mes concitoyens avec un oeil méfiant, que je sacrifie ma liberté pour la sécurité. Perdu. Même joueur joue encore.
Je l’ai vue ce matin. Enfin, après des nuits et des jours d’attente. Elle était aussi belle que lorsqu’elle est partie ce vendredi soir, aussi belle que lorsque j’en suis tombé éperdument amoureux il y a plus de 12 ans. Bien sûr je suis dévasté par le chagrin, je vous concède cette petite victoire, mais elle sera de courte durée. Je sais qu’elle nous accompagnera chaque jour et que nous nous retrouverons dans ce paradis des âmes libres auquel vous n’aurez jamais accès.
Nous sommes deux, mon fils et moi, mais nous sommes plus fort que toutes les armées du monde. Je n’ai d’ailleurs pas plus de temps à vous consacrer, je dois rejoindre Melvil qui se réveille de sa sieste. Il a 17 mois à peine, il va manger son goûter comme tous les jours, puis nous allons jouer comme tous les jours et toute sa vie ce petit garçon vous fera l’affront d’être heureux et libre. Car non, vous n’aurez pas sa haine non plus.
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J'ai lu...
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Nicole , ça me laisse sans voix, que dire à part qu'il a raison.
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Magnifiques textes.
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Merci beaucoup pour vos réponses. Oui, j'ai vraiment la haine contre eux et leur lâcheté...
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Beaucoup d'émotions dans les textes.
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