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hésitation, devant tant de destinations
et si partir m'empêchait de revenir
de ne plus revoir ceux que j'aime
de sombrer dans un ciel de traine
l'avenir a ses ambitions
oser l'affronter , pour ne plus languir
avoir de la vie humaine
l'envie sans la haine
alors sauter le pas, condition
pour se dire vivre, au lieu de mourir
et suivre les rails qui mènent
ou nos joies valent mieux que ,peine
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Nouga, tu nous as écrit là un beau texte émouvant qui invite à nouveau à la réflexion!
J'aime ce choix de photo que tu as fait Nicole.
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tu avais ton texte prêt Nouga? il est si vite posté, et il est très touchant.
Merci Maya
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non je l'ai écrit en impro comme un flash
merci a vous deux
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Tant de trains sont passés par ici,
Se séparant soudain par là .
Erreur d'aiguillage, source d'ennuis
Ou choix délibéré, tout un débat !
Forcés d'embarquer, prisonniers ou exilés,
Coeurs cognant sur les traverses de bois.
Les embranchements les faisaient espérer.
Jusqu'Ã destination en l'Homme ils avaient foi.
Dernière modification par MAYA59 (30-09-2015 15:23:56)
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message d'espoir dans ton texte
bravo
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Excellent choix de photo, Nicole!
Beaux textes, Maya et Nouga!
Juste pour m'amuser, en deux minutes :
Aïe aïe aïe, tous ces rails
Ne me disent rien qui vaille.
Trop d'options qui me tiraillent...
Alors je reste là et je baille!
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C'est fou ça, même en baillant tu fais fort.
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LA CROISÉE DES CHEMINS
A la croisée des chemins,
Je suis tombé sur le tien.
J'étais seul dans ce train,
Tirant sur un gros joint.
Tu es montée.
Nos regards se sont croisés.
Je n'ai pas pu m'empêcher
De venir me présenter.
Arrête-moi si j'me goure.
Tu étais à la bourre
Mais j'ai eu envie de te faire la cour
Avant de te faire l'amour.
Puis nous sommes arrivés à La Partdieu.
Toi, tu continuais sur Méximieux.
On s'est fait nos adieux.
On se recroisera, si Dieu veut.
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Chez Itess, nulle hésitation.
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Pour quoi faire ?
Passer à côté d'une chance.
Bon, la je me suis beaucoup inspiré par:
https://www.youtube.com/watch?v=hLiaxoxNmJI
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Bien des fois, je me suis trouvée là .
Où est la bonne, la mauvaise voie ?
Parfois, on n'a même pas le choix,
On bascule vers une nouvelle voie,
De celle qu'on n'imagine même pas.
On se dit que le train a déraillé
Qu'on n'a pas vu les pointillés,
Qu'à un moment, tout a vrillé.
On se sent comme tout éparpillé.
Alors, on descend sur le quai
Y-a-t-il un chemin d'indiqué ?
On a peur de rester bloqué.
Sait-on quand il faut embarquer ?
On attend que la voie soit libre,
Qu'on ait retrouvé l'équilibre,
Quelques compagnons pour poursuivre.
Ca y est, cette voie, on va la suivre...
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bravo a vous tous
le rail unit , la voie n'est pas sans issue, au bout il y a l'aventure
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Que de voix et de voies engageantes
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Félicitations à tous! Textes tous très différents et ça c'est top !
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Je lirai vos textes après avoir écrit le mien comme le veut la règle!!
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Miss, je mets une nouvelle photo mais que ça ne t'empêche surtout pas d'ajouter ton texte illustrant la précédente, quand tu seras prête.
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sur l'étang, elle attend
la barque
je monte dedans
prend mes marques
et j'embarque avec moi mon temps
qui me laisse l'envie passe-temps
ah se laisser glisser au fil de l'eau
ne plus penser aux impôts
ni aux embrouilles
encore moins a la rouille
qui hante mes vieux os
j'en profite pour discuter avec la demoiselle libellule
elle sait, depuis si longtemps , elle bulle
alors j'apprends cet art
avec la conviction que rien n'est jamais trop tard
et comme elle me le rappelle, la flânerie
ressemble a un parcours sans soucis
de ces instants silence
j'engrange
beaucoup de clairvoyance
sur ce monde qui change
puis sur la berge
mes idées convergent
je vois l'auberge
ou mon repas m'attend
mais j'ai le temps
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un vieux texte
Le Transilien
Les voyages en Transilien c’est tous les jours une aventure.
Une histoire sans fin qui ne prend jamais la même tournure.
On part pour un tour : métro, boulot dodo ! On connait tous le refrain.
On pourrait même le chanter sur un air de fado, voire y mettre plus d’entrain.
Il y a tant à dire sur ces voyages quotidiens
Qu’on fini par en rire sans en connaitre la fin.
Au petit jour, frais est dispos, tu es là pénard sur le quai.
Comme toujours tu crois encore à un voyage parfait.
Tu es ponctuel sur de toi. Surtout pas rater une telle aventure.
Il faut bien que quelqu’un le soit, pour en découvrir la tournure.
« Mesdames, Messieurs ! Suite à un incident de matériel »
Alors un train avec sa suite passe dans un vacarme irréel.
« …scuser pour la gêne occasionnée. Merci de votre compréhension ! »
Bien sur tu n’es plus perturbé, par la coupure d’information.
La charmante voix sur ce disque rayé, tu fini par la connaitre.
Tu arriverais presque à l’imiter, pour donner corps à son être.
Sur le quai les nouveaux arrivant s’étonne de la foule qui s’amasse.
Alors gentiment tu entonne la phrase que la voix ressasse.
Personne ne marque le pas, et les discussions vont bon train.
Mais le seul qui n’arrive pas c’est celui que tous attendent : le train.
Maintenant la petite gare tranquille, construite dans un village
Une toute petite ville, et dont on a perdu l’âge,
Compte en cet instant bien plus de voyageurs
Qu’en espéraient pourtant, dans la journée, ses concepteurs.
Là enfin ça y est tu sais à quelle sauce tu va être mangé.
Dans une voiture tassée, à tes compagnons intimement lié.
Tu ne te formalise pas, en vieux camarades on connait tous ça.
Enfin pas si vieux que ça, le petit gris lui est bien plus vieux que toi.
Et c’est enfin le moment tant attendu. L’arrivé du petit gris.
À ton appel il à enfin répondu. Tu le sais il en est toujours ainsi.
Dans un grincement métallique, la porte s’ouvre sur un bloc humain.
Il va te falloir un peut de tactique, pour entrer en son sein.
Bon le départ est chaotique, évidemment, difficile de ferme les portes
Pas vraiment pratique, surtout quand on voit ce qu’il porte.
Le confort est moelleux, dans les rondeurs de ta voisine
Mais un peu douloureux, sur le cartable qui t’assassine.
Tu es enfin partit, pour cette aventure quotidienne.
Un peu trop tapit, qu’à cela ne tienne.
Mais tu n’es pas au bout de tes surprises.
Car l’extase, enfin un bout, dans ce wagon tu frise.
Ça y es tu commence à comprendre, le chauffage est bloqué
Un voyage au Sahara tu va entreprendre, un vent chaud et sablé.
Bien sur il va y avoir toutes les autres petites gares du trajet.
Avec somme toute que de petites bousculades pour sortir et entrer.
Puis tout d’un coup personne ne sais pourquoi il marche au pas.
Tu sens la grogne qui sonne, mais elle n’éclatera pas.
C’est vrai quoi ça te laisse le temps de regarder le défiler des paysages
Enfin les imaginer pour tant, car les cheveux de ton voisin tu regarde sage.
Péniblement dans un grand soulagement, on arrive enfin en gare
C’est sans compter les grand chamboulement qui arrive sans crier gare.
« Mesdames, Messieurs en raison du retard accumule par ce train … »
Les cris de déraisons, couvre la douce voix du Transilien
Mais tu as compris comme beaucoup, le train doit arriver à l’heure.
Les voyageurs le prennent comme un coup, il devront attendre pour l’heure
Ho on a oublié de vous dire, cette gare, n’est pas desservie enfin presque.
Alors tu commence par en rire, et regarde les trains passer : grotesque.
Mais avec le temps la gronde monte, et les voyageurs ont envahi les voies.
L’autorité le bâton montre, les CRS pour elle est la seule voie.
Mais heureusement il y a le Transilien, un grand long et beau train
Pour embraquer les voyageurs enfin, et mettre à ce trajet une fin.
Tu n’en feras pas partie, hé oui c’est un semi direct, ta gare il ne dessert pas.
Tu reste donc avec quelles amis, dans le froid à faire les cent pas.
Et voilà que vient un petit gris, doucement il assume sa tâche.
De la place pour tous tes amis, et un calme que rien ne fâche.
Le climat et tempéré, tu vas pouvoir sortir ton ordi pour taper un slam
Plus rien pour t’émouvoir, juste des bruits et ce balancement sur ton banc.
Le voyage ce termine, l’aventure fut belle, épique.
Tu sais que ce soir chemine un train qui te pique.
Tu te lèves, cette fois c’est la fin, tu es déjà près de la porte.
Tu connais la fin, mais ne sais ce que la vie apporte.
L’arrêt est brutal, et dans tes bras tu reçois 55 kilo de jeune fille
Tu vois tu ne t’y attends pas, c’est ainsi que la vie file.
Tu lui souris. Un peu gênée, elle te couvre d’excuses et de merci.
Franchement si tu osais, c’est toi qui dirais merci.
Et voilà le cœur égrillardis
Ce soir c’est promis
C’est voyage en Transilien
Pour ne pas rester sur sa faim.
A+JYT
PS: tout ce qui est raconté dans ce slam est du réel la surcharge les retards le train qui s'arrête dans une gare rarement desservie pour y laisser croupir les voyageur, les petits gris, les train que l'on vide pour qu'il arrive à l'heure et même la jeune fille de la fin.
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ce texte est un voyage agréable
mais le but c'était un texte a partir de la photo
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Nouga, possible d'embarquer avec toi? (j'adore)
Sekajin, très beau voyage mais te serais tu trompé de train?
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Nouga et Sylvie, je crois que vous n'avez pas compris que Sekaijin fut inspiré par la photo des rails avant même de la voir.
Pour ceux qui prendraient le train en marche, il me semble bien que les explications sont au début du sujet. Au fil des contributions on voyage aussi fort bien.
Bravo Nouga pour avoir brillamment joué le jeu. Au fur et à mesure de la lecture c'est comme si j'assistais à la scène.
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Je voulais mettre les liens vers d'autres ateliers à partir d'images postés par Ecriturienne, mais c'est comme pour les "image-imagine" dans les jeux, instaurés par Mail: les photos ne sont hélas plus visibles :( donc j'ai renoncé, il n'y aura pas d'autres inspirations à stimuler
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sekaijin a écrit:
sylvie32 a écrit:
Nouga, possible d'embarquer avec toi? (j'adore)
Sekajin, très beau voyage mais te serais tu trompé de train?non photo précédente
A+JYT
Ben oui, on a compris mais comme tu mets un ancien texte tu ne peux pas dire que tu commentes cette photo là . C'est pourtant bien le but de cet atelier d'écriture. Ce qui ne retire rien à la qualité de ton texte, bien sûr.
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Pardon Sekajin ! La photo de la barque m'avait déjà fait oublié celle des rails ! C'est grave quand même !
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Pas moi, j'avais bien compris.
Bien sûr rien n'empêche en effet de commenter les photos précédentes si le coeur nous en dit.
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Voici ce que m'inspire aujourd'hui cette 3ème photo.
Qui es-tu toi qui passes sur le chemin sans me voir ?
Sur ce bord de rivière tu sembles sans espoir.
N'es-tu pas attirée par ma fière allure ?
Tu flânes, les yeux tournés vers l'azur.
Mes couleurs ne sont-elles pas assez vives ?
A moins que les herbes ne me cachent de la rive...
J'en ai tant vu s'arrêter, les yeux brillants,
Tous heureux de m'emprunter un temps.
Le pêcheur solitaire, pour quelques heures,
Le couple d'amoureux choyant leur bonheur,
Le jeune fugueur en quête d'aventure,
Le vagabond amoureux de la nature.
Témoin involontaire, je vis reposer sur mon banc,
Un prisonnier qui avait pris la clef des champs.
Je servis même de terrain de jeux à des gamins,
Qui faisaient l'école buissonnière un beau matin.
Je fus réparée plusieurs fois, repeinte aussi.
Je n'ai rien perdu de mon éclat, c'est promis.
Regarde moi ! Je suis prête et n'attends plus que toi !
Vois comme le chêne se mire dans l'eau pour moi !
Sur les feuilles des nénuphars les grenouilles t'appellent,
Chacun rêve d'offrir le plus beau des voyages à celle
Qui prend le temps de flâner, de rêver, de se ressourcer.
Tu souris, nous voilà complices dans ce beau projet.
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