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Les vérités sont serviles dans la bouche des milliardaires
Servant sur plateau les vertus de l’or sur terre
Ma maison s’écroule, mon corps parcourt inconscient
La rivière, mes larmes sont des ancres et je coule
Thé ancien en infusion, le parfum me revient de ma convalescence
Par la musique je m’évade, je cherche une brèche, dans l’isolement
Mental comprimé par la moralité des murs bizarre des couloirs
Comment guérir l’enfant brisé dans une architecture de dortoirs
Esprit affamé tourne en rond dans la salle fumeur étouffe ses rêves
Je Les donne au premier sourire qui passe, elle les attrape en pleurant
Les jette parterre hurle, l’infirmerie débarque elle demande d’avoir du temps
Il lui donne des calmants son regard s’éteint, monde en boule
Je quitte la surface de l’eau, en quête d’un endroit moins tourmenté
Les types assis sur la berge, se demandent qui est mort le plus de fois
Est-ce César, Dieu ou moi, j’ai vu en toi le désir de connaître le chemin
J’ai le cœur au bord des lèvres et le monde se déchiquète, je cherche
Une respiration. La vie appelle la vie.
Là où les âmes s’égarent, danse avec moi sur la musique imaginaire
Devient une princesse, je serais le cavalier, est-ce de la lumière ?
Ce sont mes yeux, je pleure, mais je sais que ce n’est pas perdu
Que je garde ça, elle se retourne, me remercie, s’envole, mon cœur à nu.
Nous devrions souvent avoir des boites sur nous.
Pour retenir tous les moments les plus précieux.
Des putain de coffre forts pour enfermer leurs mensonges
Et oublier la clé sur le sentier.
Les mots s’envolent, les écrits sont des lettres ailées
Elle porte nos promesses dans le souffle de la pensée
Cherchant des réponses sur le sens de la foudre dans le torse
Cette envie dingue de bazarder le triste le laid, l’infamie.
Mordre dans la vie, oublier de croire et aimer dire ami.
Puis faner paisible comme une ombre au crépuscule
En finir un soir, en souriant à la dame, devenir plume
Souffle, cri, histoire belle ou presque, dans la fresque des prochains.
j'aime bcp le dernier passage, c'est mon préféré
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Moi aussi.
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Moi c'est cette phrase que je préfère : "Comment guérir l’enfant brisé dans une architecture de dortoirs"
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merci Mcboulette, ça me fait du bien aussi d'en parler.
et merci Mesdames.
bravo ami
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c'est élémentaire qui m'a poussé à cogiter sur ce texte. Tu nous demande beaucoup l'ami. avec tes question-là .
ah je suis très heureux de faire cogiter
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J'ai prise en auto-stop, aujourd'hui.
J'l'ai bien observé, cet après-midi.
Puis j'me suis arrêté et elle est partie.
C'était une belle pensée, passagère de ma vie.
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ITESS, je sais pas exactement pourquoi? mais c'est pour ça que j'aime bien ton écriture.
ça prête à poétiser tes 4 lignes.
Merci du compliment que je te revoie d'ailleurs.
J'aime beau ton style qui nous porte très loin pour expliquer des choses essentielles.
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