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Au détour du paysage , je parcours un lacet gris
s'entrelaçant dans le décor tel un serpent à l'air aigri.
On m'en'a raconté des belles sur ce lacet tout emmêlé.
Qu'avec ces barrières de fer, la mort pouvait être donnée.
Il y a ce sentiment de liberté dans la vitesse
que ce serpent peut te donner dans la clameur de l'allégresse.
Il peut aussi t'emmener loin au travers d'autres horizons
et si tu tends l'oreille tu entends le cri du goudron.
La nuit quand tu l'arpentes, il t'aveugle par ses lumières.
Des colonnes de béton qui dans l'ensemble sont sédentaires.
Elles défilent et défilent en file indienne derrière la vitre.
La tête sur l'appuie-tête, de beaux rêves au travers des grilles.
L'impression d'être prisonnier d'une drogue douce au gout béton.
On s'abandonne à la conduite de ce reptile sans une pression.
Un tracé qu'il a laissé pour que l'humain ait des repères.
La ligne blanche vers un destin qui peut vite partir de travers.
La rigueur est dans nos cœurs, s'exprime sans aucun doute.
Aller je vous laisse,y a la bretelle je sors de l'autoroute.
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Bonne route!
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Le thème ne me parle pas vraiment (mais ça c'est subjectif).
En revanche j'ai bien aimé cette phrase:
"Un tracé qu'il a laissé pour que l'humain ait des repères.
La ligne blanche vers un destin qui peut vite partir de travers."
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le bitume, le macadam, c'est l'over dose de la came, des drogués du pavé, des accrocs autos,
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Un vrai "enfant de la ville"!
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+1 avec MC boulette
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et bien moi, j'aime beaucoup le cheminement de ta pensée
De très très z-affectueux poutoux z- à toi et aux tiens de Thanalie de Brest même
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