Vous n'êtes pas identifié.
Ce soir mon slam parlera de l’âme,
laissez moi vous braquer avec ce texte comme arme,
si vous ouvrez mon torse vous y trouverez des larmes... peut-être,
et les pensées profondes d'un être, qui se corsent au fur et a mesure qu'on y pénètre.
D’égal à égal c'est mon âme que je déballe.
J'aimerais que vous m'éclairiez lorsque le soleil recule,
il est déjà tard, soyez ma lanterne les ombres m'acculent,
pas besoin d’être une lumière pour faire du crépuscule,
un instant de recueil après une journée rude ou on accueille son prochain dans sa bulle.
Comme le dit la formule, l'esprit est plein de bonne volonté mais le corps est faible.
Le corps est traître facilement influencé par la lune
donc comme un funambule, l’âme avance sur la corde raide,
Luttant tel un somnambule entre un état d'inconscience et d’éveil.
la chair cherche le sommeil, mais l’âme la bien aimée la réveille,
Car il faut se battre pour avoir ce qu'on veux, et surtout il faut savoir ou on va ,
de peur de couler dans ce monde mouvant où chaque haut a des bas
et ou a chaque début,
le karma semble se débattre pour précipiter ton départ telle une maladie incurable.
Les cartes en mains, écartons ces infâmes de nos âmes.
Si nous sommes malades de même que nos camarades,
Pourquoi ne pas chasser toute cette haine qui dégrade nos façades?
pourquoi ne pas ouvrir son cœur et stopper cette mascarade immonde
qui depuis trop longtemps inonde notre monde de clivages, d'indexages,
et crée au plus profond de nous des images mal définies depuis des décennies,
des préjugés qui ont poussé des peuples a se décimer,
arguant dans leurs euphories qu'ils le faisaient pour le bien de l'humanité.
pourquoi !? Mais pourquoi !? La question me revient sans cesse.
Je peste vainement a tue tête, l'ivresse de l'histoire me laissant perplexe...
Et las, emporte par la vague, mon rythme dérive,
je divague, Hélas je suis dans le déni: il faut que je me calme !
car la rage, la seule et vraie qui fausse tout,
cherche a nouveau a faire des ravages comme de la moisissure sur un livre,
heureusement que les pages tournent.
Leur lignes délivrent des mots d'amour pour les cœurs sourds, les bourreaux et les cœurs lourds,
qui remplacent la froideur des: "Je t'aime moi non plus" de Gainsbourg.
Mais tout n'est pas fini, pas le temps de perdre espoir,
ou de pleurer nos déboires car se serai dérisoire.
Je rêve voir les ennemis d'hier boire a la même table,
de voir d'innombrables sourires dans une ambiance amicale.
car toute vie qui se respecte, respecte la vie d'autrui.
Soyons des architectes qui reconstruisent ce qui a été détruit.
donnons nous des coups de mains et non pas des coups de poings,
car celui que tu aides aujourd’hui, demain de toi il prendra soin.
D'égal a égal mon âme je l'ai déballée.
Nous avons les cartes en main, 52 comme les semaines de l'année.
j’espère que mon message est passé et que demain il ne sera pas effacé.
ouvrez grand vos oreilles, mon but je l'ai avoué:
Vous n’êtes pas des sourds ceci est un mal entendu.
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C'Est un texte qui m'a été demandé pour un spectacle ayant pour thème "Soul". J'aimerai avoir vos points de vues dessus si possible
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je ne m'y connais pas bien en musique soul, mais j'aime ton texte, dans le fond et la forme.
Pourquoi tu as mis 2 vers en exergue?
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Oh okay,
Les 2 vers sont supposés etre lu en background
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Tu décris bien le dialogue et les désaccords entre corps et pensées dans le 1er para...
j'aime beaucoup aussi : "Soyons des architectes qui reconstruisent ce qui a été détruit"
soul: laisser divaguer la tristesse de son âme ?
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