Forum Grand Corps Malade et slam

Il marche d'un pas alerte vers ses découvertes,
le temps est incertain comme le cour de l'or.
Et le jour a des reflets de colère, à hurler à la mort.
c'est un promeneur ordinaire , un jour d'éternité,
ou la vie s'écrit avec des mots griffonnés,
sur des pages alignées prêtes à s'envoler.

il ne combat pas des moulins, il évalue le grain,
de la folie qui lentement a envahi son horizon.
Chaque discussion est une façon d'imaginer,
des formes nouvelles dans cet univers anonyme,
chaque parole énoncée voyage avec ses conclusions,
rien n'est figé , mais tout semble un peu arrêté.

Il se repose parfois quand le vent se fait rafales,
et la pluie danse devant les fantômes de ses ennemis.
ce sont ces moments ou les éléments se déchaînent,
lui donnant l'impression d'avoir le temps de paresser,
le temps de se prouver que sa vie a encore des envies.
alors il ferme les yeux pour être enfin seul au monde.

Si de ses réflexions jaillit sa lumière intérieure,
il s'éclaire de ses repères,  et allume des réverbères,
ou la lune comme une muse lui inspire l'aventure.
c'est alors  un échange avec les astres de passage,
une communion avec sa raison, des instants magiques.
il reste là des heures, dans l'attente de réponses salutaires.

Et quand la nuit l'enveloppe , il se dit que l'amour
permet à l'humanité de rester debout, même le poing levé.
Il esquisse un sourire et fredonne une mélodie apprise,
du temps de sa jeunesse. il respire à son rythme,
invente des onomatopées, attrape le ciel complice.
Et puis pour finir en beauté, s'enivre de la brise.