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Ce que je vois autour de moi, m’a saoulé
Besoin faire aut’ chose que rouler ma vie entière,
Comme si l’important était d’être dans les papiers des types louches.
Qui t’enfourche pour des histoires de règnes sur l’abysse
Mon esprit à besoin d’air pour pousser à la lumière.
L’absence d’amour dans les yeux des faux dévots, des frères fonce-dés
M’a rendu plus amer qu’une tartine de béton usé.
Ce que je veux c’est voir clair, ouvrir une brèche, finir cette guerre
Qui pousse à la mort certaine l’innocent et au crime le fou.
Mon temps n’est pas infini, je ne suis pas si sûr de moi pour jouer le bon jeu.
Mais putain qui as dit que ce sentir bien avec les siens étaient une faiblesse.
Toujours dans les affaires hein ! vivre la crasse jusqu’à la cracher d’ses poumons
Coulons frangins, coulons puisque nous sommes à l’heure yeux des cons.
Toute ces conneries me mettent la rage et j’ai besoin tourner la page.
Ce que je comprends avec le temps qui passe c’est qu’on est piégé
Par cette fatigue qu’on rumine pour ne pas voir en face la réalité
Notre guerre est intérieure, notre peur est notre haine, notre génération foudroyée
Je ne serais jamais riche et je baiserai toujours le système comme à l’époque
Mais je peux pas vivre dans une querelle perpétuelle avec mes idéaux purs.
Vivre à s’enraciner comme la merde au pied des murs c’est pas un futur.
Doit y avoir un moyen sortir du cycle de la fumette, canette et les billes en tête
Je me crache je suis tel que je le suis, et le serais encore longtemps mec.
Je préfère te dire direct que je vis pour autre choses que la merde parfumé de billet vert
Et si tu veux l’enfer, je me crèverai pas pour construire ma prison
C’est comme creuser son propre trou dans le désert. Les doigts dans le cul tu sens la peur.
Et moi je marche sur des ronces ardentes pour cueillir à l’aube cette fleur de feu
Qui me donne du sens, je me fous pas de ce que j’ai fais, je regrette le mal commis
Et tous les regrets ne sont que de la mémoire, je dois faire acte pour les potes vivre fort, fier.
Comme une rixe les éléments se déchirent et s’affrontent dans ma tête
Comme une purée de sang dans le ventre, comme une putain de tempête
Dans ce réduit je conduis mon échappée comme Harrison Ford fuit.
Sous les cieux, comme une attaque d’un essieu, je me sens capturé et je crie
Et j’écris et je froisse le maudit texte que je dégueule emporté par la toupie.
Commis d’office à la barre d’un rafiot en perdition dans le tumulte
Je fais première dame de France, la fille qui me turlutte
Car je suis capitaine de la dérive et j’aime l’idée d’être dans la chute
Ascensionnelle, sensation sensationnelle, gravité irrationnelle je remonte
En tombant, c’est je crois l’apesanteur qui me démonte l’estomac et je compte
1 2 3 4 5, mon axe de concentration est aussi infaible qu’une barre de fonte
Je fonce sur la page au stylo, comme un haltérophile hémophile fan de Hip Hop
Les maudits mots dits me démolissent, je me sens Alice sous cocaïne qui drop
Le chat de la reine à grand coup de batte de baseball pleine de verre pilé.
Pile je meurs face je regarde la mort sûre en face au visage blanc et mutilé
Mon Pilot rit, plie les mots comme un marionnettiste dans le film chucky
LÃ dans mon palace virtuel, au son des charlestone, je cogne comme rocky
Mon cœur est comme un oiseau piqueur qui picore l’éternité sur une pierre
Ma seule prière est que toutes ces vies de milliardaire m’arrachent de la galère.
Alors je joue le jeu, c’est un besoin plus qu’une envie. Toute façon
Je suis ce que je suis et je le serais encore au sommet comme au fond.
Où vont nos espoirs ceux du quartier sinon dans la cage où tous enragent
Quand l’esprit est condamné par sa propre volonté à subir la vie des étages.
Et quand nous serons de vieux déchets, ils nous enfermerons dans des hospices
Et on crèvera dans la pisse et not’merde. Mec faut qu’on la vive notre destinée
Pas remuer nos pires moments comme si ils nous représenter.
Je suis trop furieux pour me laisser mourir comme le FN et tous les Facho le veulent.
Alors j’écris ces mots et je les gueule c’est ma seule façon de faire
D’honorer le sourire de mes frères. Bah ouais.
Boum badaboum
Felicitations et merci pour le coup de fil....
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j'avais besoin d'écrire un peu dans le positif, j'espère que ça se voit un peu;)
Ca change de la tonalité habituelle, oui
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J'aime beaucoup ta plume.
Tu excelles dans le conscient...Souvent négatif mais conscient.
Que tu aies besoin d'être positif, optimiste, ça change et c'est bon signe pour toi.
C'est la positivité ou plutôt l'énergie que ça dégage qui attire les bonnes choses.
C'est ce qu'on appelle la loi de l'appel d'énergie.
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