Vous n'êtes pas identifié.
Dans le silence de la nuit,
Alors que tous les chats sont gris
Et que le monde est endormi
Moi je couche mon ennui
Sur un cahier et me confie
Les mots se jettent dans l’arène
Car ma plume connait ma peine
Elle se lâche en souveraine
Pour que je sois plus sereine
Et m’éviter les migraines
Que mon texte finisse sur scène
Ou sous forme de poème
Peu importe le thème
Ca va de l’amour à la haine
Sans oublier la bêtise humaine
Venez avec moi, je vous emmène
Reconnaissez que sur notre jolie terre
Certaines valeurs sont devenues secondaires
Le mot partage est de moins en moins conjugué
Tendre la main à son prochain devient démodé
Faut arrêter de nous la faire à l’envers
J’trouve pas normal que des frangins cet hiver
Sur le trottoir vont encore crever
De froid, de faim, de manque d’humanité
Impossible je refuse de me taire
J’ai jamais supporté la muselière
Alors j’vais faire une liste, un résumé
En essayant d’pas trop vous saouler
Y’a les mômes qui meurent à la guerre
Et ceux qui y perdent sœur ou frère
Je sais qu’ça a toujours existé
Mais que voulez-vous j’ai du mal à l’digérer
Y’à aussi ceux qui luttent contre un cancer
Leur quotidien c’est les cathéters
Les budgets d’la recherche ont diminués
Cette saloperie va encore tuer
Y’a aussi les familles qui dans la misère
Tiennent malgré tout et restent fières
Celles qui ne seront jamais prioritaires
Parce que l’ennemi est monétaire
Elles vivent dans des quartiers dits populaires
Où on mange à cinq ou six sur un seul salaire
Mais ici au moins on sait ce que veut dire solidaire
Puisqu’on vit tous les mêmes galères
Y’a aussi les femmes devenues célibataires
Qui enchainent les p’tits boulots précaires
Trois à quatre heures de transport super
Pour passer des articles devant un scanner
Et puis ces anciens qui sont seuls et espèrent
Qu’avant que ne s’éteigne définitivement la lumière
Ils pourront dire à l’aide-soignante et à l’infirmière
Que pour eux elles ont été des mères
Tu vois j’écris sur bien des thèmes
Ça ne résout certes pas les problèmes
Mais ça évite l’amertume et la haine
Y’a forcément du bon dans la nature humaine
Alors à la vie, à la mort, moi, je vous SLAiMe
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C'est du pur doudou ça ! Du tout bon ! Nous aussi on te slaime !
Bon quand c'est t'y qu'on change tout ça ! Faut un peu de monde quand même ! Virer les technocrates ! Refaire les lois ! changer les habitudes ! Supprimer les privilèges et les différences ! Partager les richesses et le temps de travail ! Le bonheur ça se mérite ! ça vient pas tout seul !
heu pour continuer à jouer le relou !!!! Manquerait pas un peu de ponctuation là ? Sinon on s'éssoufle !
Sorry les filles !
Dernière modification par Daniel de Blanc-Mesnil (10-02-2013 19:28:33)
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Daniel a écrit : Bon quand c'est t'y qu'on change tout ça ! Faut un peu de monde quand même ! Virer les technocrates ! Refaire les lois ! changer les habitudes ! Supprimer les privilèges et les différences ! Partager les richesses et le temps de travail ! Le bonheur ça se mérite ! ça vient pas tout seul !
Moi j'suis prête, c'est quand vous voulez ... Merci mon Dan pour ton com, et t'es pas du tout relou, en relisant j'ai bien vu qu'ça manquait de ponctuation ... remarque l'avantage du coup c'est que chacun coupe là où il a envie ( ou quand plutôt quand il doit respirer)
Bisous
Dernière modification par doudou nAnA (10-02-2013 20:03:01)
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Demain dès l'aube a l'heure ou blanchit la campagne
nous allons entrer en resistance, il y aura des morts, il faut s'y faire
compagnons d'armes êtes vous prêts
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Bon texte, on voit ce qui t'énerve et que tu ne supportes plus....
tiens quelque chose qui devrait te plaire
http://www.lemonde.fr/style/article/201 … 75563.html
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Itess a écrit : La haine, parfois, peut aider à survivre. Je pense que la haine engendre la haine, et personne ne veut SUR vivre mais juste VIVRE
Nouga, j'vois que tu es prêt aussi ... on va attendre encore un peu que le reste des troupes nous rejoigne avant d'attaquer !!!
Et oui Nicole, y'a des choses qui m'énervent un ti peu ... j'sais même pas comment on peut rester indifférent à la souffrance des gens ... j'voulais aussi faire un couplet sur ces bidonvilles qui poussent sous le périph et sous les ponts autoroutiers en région parisienne avec des conditions d'hygiène monstrueuses mais ce sera pour le prochain
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Chapeau bas, Doudou NaNa. Tu parles avec bonté, humanité, humilité
et empathie de maux dont malheureusement plus personne ne se préoccupe
La Solidarité et l'Entraide ne sont pas chez toi, de vains mots.
Tu évoques là des valeurs que tu défends avec sincérité
Slamons, unissons nous dans la Lutte, ne soyons pas dupes !
A bas les technocrates et les soit disant bien pensants! Tous ensemble, nous vaincrons les maux !
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Merciiiiiiii Thanalie
Bisous solidaires et révolutionnaires
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Je les reçois avec grand plaisir !
Belle formule...
D' affectueux poutoux " solidaires et révolutionnaires " z' à vous tous et aux vôtres de Thanalie la Brestoise
Dernière modification par Thanalie (10-02-2013 20:46:01)
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La haine, la colère, les vieux, des thèmes qui nous touchent et que nous traitons chacun a sa manière. J'adore ton texte et j'adhère complètement !
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doudou nAnA a écrit:
Je pense que la haine engendre la haine, et personne ne veut SUR vivre mais juste VIVRE.
La haine parfois donne quand même l'énergie nécessaire pour relever la tête.
Survivre...Pas le choix puisqu'on ne peut vivre dans un monde qui prêche de bonnes paroles mais qui est incapable d'agir en conséquence.
Dernière modification par ITESS (11-02-2013 17:39:26)
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Très bon coup de gueule auquel j'adhère pleinement !
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Merci Mmagweno et Fredo'tonome pour votre lecture ....
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Comme tout le monde, j'adore le fond. La forme, moins mais c'est moi le problème. J'ai du mal avec les rhymes rebelottes comme j'appelle ça, où la même syllabe est reprise plusieurs fois. Mais ça n'a rien à voir avec toi car je le fais dans mes textes des fois et même là , j'aime pas.
Donc, ne change rien.
Bravo.
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"... Les mots se jettent dans l’arène Car ma plume connait ma peine..."
... ou tout simplement ... "Les maux se jettent dans la reine, car ma plume connait ma penne" ... double penne, que dis-je, tu te lâches avec une double plume,... sans être duveteuse, ni légère, ni imperméable ... à ce qui t'entoure ... ton symbole pourrait être l'aigrette ? ...
... dans le plumage, dans la penne, tu serais plutôt la rectrice, la dite-rectrice, ... la directrice, celle qui donne du sens à la vie ... le sens à prendre, ... apprendre le sens ... les sens en éveil, tu ne t'endors pas sur tes lauriers ...
... tu as le sang chaud, rien te laisses de glace, insensible ... et tu ne peux garder ton sang-froid et tout devient cible sur laquelle écrire, te lâcher pour ne pas être une Bob l'éponge, qui absorbe les laideurs de la vie ... Pourtant, le plumage protège de la raideur de l'hiver ...
... Mais la vie n'est elle pas une répétition de son passé à échelle variable ? ... N'empêche que l'on a le droit de la tendre (l'attendre !) vers l'excellence, même si cela peut paraître une utopie à l'attendre ...
... La vie ne se meurt, elle se perpétue au delà de la mort ... !!! ... "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" de Lavoisier.
... Et pour colorer ce texte, pour finir sur une pointe d'humour, : "Y a-t-il une vie après la mort ? Seulement Jésus pourrait répondre à cette question. Malheureusement il est mort." de Coluche
Dernière modification par lamalice (12-02-2013 11:01:52)
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Merci Ricow ... tu dis " Comme tout le monde, j'adore le fond. La forme, moins mais c'est moi le problème.", je ne te considère pas comme un problème, il en faut pour tous les goûts et heureusement qu'on écrit tous avec un style différents sinon ce serait monotone
Et finalement vu que nos "fonds" sont souvent les mêmes, vive la FORME
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Hello Lamalice .... tes coms me scotchent à chaque fois et me laissent nAnA (baba)
Merciiiiiii
Dernière modification par doudou nAnA (12-02-2013 21:17:21)
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Qu'est ce qui te scotchent dans ma réflexion ?
...Prenons le temps de développer nos réflexions, ne restons pas en surface, creusons pour ouvrir un échange, ... Quand je dis nous, cela vaut pour tous ceux qui passent par le site, et laissent leurs pensées ...
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Salut à tous.
Je n'interviens que rarement. Mais là j'ai tenu à le faire.
Je suis désolé, mais je n’adhère pas. Le happening est alléchant il pose bien le sujet et donne envie d'en savoir plus. le ton en est suffisamment neutre pour nous donner envie poser un suspens.
Mais dès la première strophe, ça ne le fait plus. Le ton choisi se veut "Quartier" comme une sorte d'identité du narrateur. Quelque chose comme je viens de là et j'en suis fier. Ce ton est volontairement marqué. Mais avec un tel sujet il manque de subtilité, de quelque chose pour qu'on puisse le prendre au second degré à fin de pleinement exposer le fond du sujet.
J’avais envie de sentir "Tu vois je te cause quartier, mais fait bien attention, car ce que j'ai à te dire, pourrait bien te surprendre."
Malheureusement ce sujet de l'indignation sur un tel ton c'est du vu revu rabâche et resservit.
S’y atteler est du coup, un exercice plein de pièges, don le principal est la banalité.
Je trouve que si le fond du sujet est intéressant, le traiter sur ce ton en ne déversant que du réchauffé, le dessert grandement. Du coup je n'adhère plus. Je ne parviens pas à me laisser porter.
Et je suis déçu, car il y a du punch, du rythme.
J'ai bien aimé dans le texte les petits rappels au lecteur pour l'attirer de nouveau dans le sujet. Ils ont la discrétion de leur efficacité.
Le choix de quatre vers par strophe qui rend le texte dynamique est aussi un bon choix. Dommage que certains vers soient un peu maladroits. Le choix de certains mots aussi aurait mérité d'y revenir. Mais dans la structure, on sent un réel potentiel.
J’aurais probablement inversé certains vers de façon à prendre le lecteur de cour.
J’aurais aussi joué sur les rimes. Globalement on peut dire que tu fais des rimes suivantes. Les deux premières rimes de la strophe vont ensemble et les deux suivantes aussi.
Pour marquer comme un point d'orgue sur la fin du texte, passer à des rimes enlacées rend le texte plus dynamique et marque ainsi une rupture qui ne peut que servir le sujet.
Et pour finir sur la forme, je pense que les dernières strophes devraient garder le groupement par quatre vers. J’aurais donc mis le dernier vers à part tout seul. (avec une pause à la lecture) ce qui permet de bien poser la conclusion et donc ce qui reste dans l'esprit de l'auditeur après le silence qui s'impose de lui-même.
Au plaisir de te relire.
A+JYT
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je vais faire beaucoup plus court, le sujet est peut-être devenu banal... hélas... mais il ne faut pas pour autant arrêter d'écrire sur ce qui n'est pas normal, ce qui est injuste, choquant... gardons l'espoir que l'humanité va se réveiller...
mais ton texte reste fort car on sent bien qu'il vient de ton cœur, on sent ta révolte, ta consternation, comme une envie irrépressible de :
"... poster des vers de révolution
dans le but de susciter des vocations"
tes mots nous font apprendre un peu plus à te connaître, à découvrir ta sensibilité.
merci de ton partage
Dernière modification par écriturienne (13-02-2013 20:47:55)
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Une voix qui s'élève pour dire ce qu'elle a dire , ne doit pas être formatée , n'en déplaise a certains ou certaines !
Et je pense aussi qu'il n'y a jamais un écrit de trop, ce type de sujet est un puis sans fond , comme la connerie humaine ! Et tout le monde a le droit d'en parler avec ses mots !
Un coup de gueule sort comme il sort, c'est aussi un gage de sincérité , pas pour faire beau mais pour " vider" ce qui deborde ...
Pas d'accord avec toi seik, désolé ni avec toi mag ( en partie )
M
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Je n'ai pas dit que le sujet était banal. ce que je trouve convenu ce sont les phrases elles-mêmes.
dire sa colère de voir des gens mourir de froid n'a rien de banal.
mais le dire ainsi "J’trouve pas normal que des frangins cet hiver
Sur le trottoir vont encore crever" est une façon banale de le faire.
ça manque de personnalité. ça ressemble plus à une phrase recopié d'une centaine de texte, plus qu'à un vécu personnel.
encore une foit ce n'est pas le fond que je remets en cause c'est le choix des mots. c'est la formulation.
j'espère bien lire encore des choses sur le sujet.
je ne crois pas que le jour où ce sujet n'aura plus de raisons d'être traité soit pour demain.
Alors continuez encore et encore.
Je regrette juste qu'il n'y ai dans ce texte plus de subtilité plus de vécu plus de son auteur, car je trouve qu'il y avait beaucoup de bonnes idées pour le construire.
A+JYT
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à Lamalice : Ce n'est pas ta réflexion qui me scotche mais la longueur de tes coms ... parfois j'en arrive même à être obligée de relire plusieurs fois pour tenter de comprendre le fond de ta pensée
à Sekaijin : "Malheureusement ce sujet de l'indignation sur un tel ton c'est du vu revu rabâche et resservit. S’y atteler est du coup, un exercice plein de pièges, don le principal est la banalité." Oui l'indignation est un sujet plus qu'épuisé car d'actualité depuis que le monde est monde. Il y a des millions de façons de l'aborder, à titre perso, j'écris pour me libérer et ça sort comme ça vient, j'me prend pas la tête vu qu'le but est de la vider. " Elle se lâche en souveraine Pour que je sois plus sereine Et m’éviter les migraines" Je prends ton com avec plaisir en tous cas car au moins tu dis ce que tu penses et cela fait partie des " ... valeurs -qui- sont devenues secondaires"
à Ecriturienne : Merci : je suis très touchée que tu aies mis dans ton com un extrait d'un texte posté précédemment
à Mmagwenno : Je vois que tu as très bien cerné ce qui me pousse à écrire "Un coup de gueule sort comme il sort, c'est aussi un gage de sincérité , pas pour faire beau mais pour " vider" ce qui deborde ... "
En tous cas mon texte a au moins réussi une chose, faire parler ou plutôt écrire puisque ce Forum est fréquenté en majorité par des poètes
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Ecrire comme cela vient, même si cela reste banal ou bâteau, cela renforce le sujet qui lui est banal, banal dans le sens où personne ni prête plus attention ... Alors pourquoi écrire compliqué sur un sujet qui passe inaperçu aux yeux des passants qui passent ... !!!
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