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Des gosses sur la devanture distillent le temps dans l’alcool rêche
Marchand de mort, sourcier dans les bureaux aux meubles r-ech
Les temps sont moribonds vous avez emporté tout les trophées
Vous êtes les rois de cette musique morte, vous en avez trop fait
Seulement vous n’avez rien de ce qui peint mes mains en vert
Vous n’avez rien de ma poésie de ces rimes, rien pas un vers.
Car vous savez bien je ne vends rien et je me fous de vos soucis
Mes six sous me servent à pas grand monde, à nous si
Nous avions des avions dans des ciels plus bleu, nous aussi
Nous serions des rois et vous seriez de la merde sans parachute
Nos histoires sont notre commerce, nos mains sont des chutes
De la siures de la rage, de la mort au rat, de l’herbe humide.
Nous tenons plus de douze mille kilogramme dans le vide
En équilibre, spectateur de nos souffrances et de notre grande joie
Regardez-moi ! Je vous emmerde aussi grand qu’est ma joie
Ma joie que je vous crache au visage car je suis vivant moi.
Allongé, je mets les voiles quelques idées dans les bras
Je brasse dans les draps ma tête plantée au bout du pieu
Je fume, le silence pour témoin de mon aboi
Oh oui ! Boire voilà quelques autres que moi
Je me suis levé, j’ai bu la nuit entière
Je me suis lavé, j’ai noyé mes enfers
Je me suis lové dans le chagrin de vie
L’eau de la peine, l’essence de la poésie.
Que veux-tu ? C’est un jour qui s’enfuit
Et moi je vais par là cette nuit.
J’aime peu de grand-chose ici-bas
Moi je bouffe et j’entretiens mon gras
Qu’est ce que tu veux ?
Comme on dit : c’est comme ça.
Les préférences ne m’intéressent pas plus que ça
Et la vaisselle je ne sais comment expliquer ça
Je tresse dans ma tête des rêves de grandes grèves
Où la mer roule comme une amie s’enroule autour de toi.
Je me dispense d’être le plus triste ce soir
Je me moque de moi et j’aime être là .
Patati patte à l’eau de vie on s’épate avec des fois
Un sourire moins loin de nous.
C’est comme un grand cirque
Au théâtre de ce petit tas de caillou baigné par les doigts
D’une ondine dans le froid
Moi j’aime juste ces choses là .
Concourir ne me fait pas courir et je préfère retenir
Un peu de rire quand j’irais en bas.
Que je dise dans leurs brûlantes agonies
Moi j’étais là -bas avec un peu de poésie
Et de tout ça.
Partir est aussi beau que les longs cheveux d’une femme brune
Et moi je brûle. Je brûle.
ah, que j'aime te lire! mais je te l'ai déjà dit...
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une belle danse amigo
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"L’eau de la peine, l’essence de la poésie" ... je dirais même que l'eau de vie que tu distillles dans ta penne alimente le brasier de tes poésies ... avec toujours autant de vivacité ...
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