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L’époque est malade, les esprits s’obscurcissent
Les gens à cran se durcissent
Je crains le pire.
Des fois je voudrais partir.
Loin, prendre la tangente
Quitter cette putain pente
Qui nous entraine dans le gouffre
Où on trinque et souffre.
Je cherche sur la carte du monde
Une destination sans mauvaises ondes
Mais je doute que ce soit mieux ailleurs
Alors je cherche dans ces lueurs
Qui brillent la nuit autour de la Lune
Et je me demande combien de thune
Faudrait pour arriver dans d’autres galaxies,
A bord d’un taxi.
Et comme je sais que je délire
Je rêve d’aller plus loin qu’ils veulent le dire
Je songe là , à Dieu, mettre dans la foi pour un Autre
Mon angoisse et mes doutes, mais je sais, je me vautre
Parce que ce n’est pas les anges ailés qui éponge mes pleurs
Et je me plonge dans le rêve fantasmagorique des fleurs
Je fume leur essence et j’entends dire qu’elles me font du mal
Alors je songe le mal par le mal, mais je pense mal.
Donc comme je ne distingue plus si facilement le bien et le diable
Je me dis que toutes ces conneries dites autour de la table
Les dimanches paisibles avec la famille, ne sont pas si sûres
En qui en en quoi croire quand les étoiles sont justes des brûlures
Dans le ciel des savants qui servent le savoir comme la mort.
Et je me dis, qu’un vodou m’a jeté un sort,
Que je suis damné et que je n’y arriverai jamais.
Et suivant le cours de mon esprit, je repense à celle que j’aimais
Et qui m’a brisé, et j’emmerde tout le monde, besoin de vivre en paix.
Pas besoin d’un palais, mais d’aller loin avant d’être mangé.
Toute façon, quoiqu’ils disent je ne veux pas changer de rangée.
Je serais sans doute toujours en mal de vivre, en marge et ivre
Eux dans leur tour d’ivoire, moi dans mon rêve d’écrire ce livre.
Qui ne sortira sans doute jamais, sauf celui que j’ai torché
Pour celle qui m’a guérit de mes peines, avant de me lâcher.
Les gens sont des larmes dans mon cœur, parfois de la lumière
Et comme je chôme, je me dédommage sur des cred’ sur la bière
Alors je me dis que je ne suis pas le plus malheureux, et que je me sauverai
Mais je pense beaucoup plus que je crèverai,
Ou que je peux juste l’écrire et m’évader sur des morceaux Zik que je fais.
Mais ça ne suffit pas à payer le chauffage, et je songe à un braquage.
Seulement je dois dire que pour un si petit bout de fromage
Ma gueule, je ne suis pas près à me faire croquer par les médias
Comme le gosse qu’à déraper, au lieu faire des fringues, du sport, du pe-ra.
Toute façon je ne me délogerai pas mon perchoir.
J’écris ma rage ma vie, mes pensées, je les laisse reluire devant l’auditoire
Et si ça te saoule c’est que je parle mieux quand je bois.
Mon combat est perdu d’avance à cause de ceux qui montre du doigt
Qui désigne le bon le mauvais, le faux le vrais, mais en vrai
Je me fous de savoir qui je suis, je n’essuierai pas leur sale traits
J’en ferrai des tatouages et des coups fouet dans le dos
Pour montrer de quel côté je suis et ce n’est pas pour faire le beau
Mais je n’aime pas les faux dévots héros d’une société sans raison
Qui file droit dans le virage comme un mauvais garçon en zonzon.
Et ce que je pense ne changera rien à vos idées sclérosées.
Embourbé dans nos drames personne n’ai prêt à déposer
Les armes pour rendre nos tragédies comédie et demain
Ce sera juste la fin, d’une vie commencée ce matin.
tu le sais toi, là bas dans ce Finistere, qu'après, quand tu quittes la lande, il y a des etoiles qui indiquent le chemin pour des galaxies aux noms racoleurs.
Que les taxis ont des formes de poissons volants et qu'ils n'ont pas de compteurs
alors si "" tu songes le mal par le mal"" tu doit aussi avoir l'utopie avec son rire ami
so long amigo
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textes et réponses sont très beaux!
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Rien à rajouter moonZ ! Le silence est d'or !
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Loin, prendre la tangente
Quitter cette putain pente
Qui nous entraine dans le gouffre
Où on trinque et souffre.
Je cherche sur la carte du monde ...
... Moonz, tourne la carte du ciel, à l'envers, la pente t'emmènera vers la cime de l'estime, et tes rimes retrouveront la douceur des rames pagayant la barque vers un avenir plus ensoleillé ...
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Et je me plonge dans le rêve fantasmagorique des fleurs
Je fume leur essence et j’entends dire qu’elles me font du mal
Alors je songe le mal par le mal, mais je pense mal.
..."
... Les fleurs du mal de Charles Beaudelaire ... Tu ne manque pas d'air, preuve de ton inspiration que t'humes dans les sens de la poésie, ... et une conquise sera parfaire la fleur du mâle que tu cherches ... !!!
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Pas besoin d’un palais, mais d’aller loin avant d’être mangé.
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J’écris ma rage ma vie, mes pensées, je les laisse reluire devant l’auditoire
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Ce sera juste la fin, d’une vie commencée ce matin"
... Moonz, tu as le palet assez fin, pour que ta poésie ne nous laisse pas sur notre faim ... Poursuis ton écriture, tes cris dures, afin qu'elle (ils) soi(en)t, à chaque ligne, chaque jour, chaque matin, un renouveau, amenuisant le feu des douleurs pour les hyper(s)trophier en douceur ...
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