Forum Grand Corps Malade et slam

J'me souvient d'ma toute Première rencontre avec toi
J'étais avec des potes, quand j't'ai connu , ma première fois
J'faisais le fier en ta compagnie, tu m'faisais tourner la tête
J'me sentais si grand et fort, qu' on m'disait " tu t'la Pete "

Ben ouais, j'étais enfin dev'nu un homme, un grand
, j'l' ai allumé , j't' ai chauffé , j'étais chaud comme la braise
Du bout des doigts, j'pouvais pas m'empêcher d'te caresser,
en pensant comment ça s'rait après la baise ...

J't' ai tellement kiffé, qu' j' ai remis ça tout les jours
Je j'savais pas si c'était de la flambe ou de l' amour
Mais partager avec toi mon quotidien
Me permettait de pouvoir resté serein

Aujourd'hui, entre nous c'est dev'nu routinier
J'aimerai me passer de toi, ça je n'peux pas le nier
J'voudrais casser mais j'suis trop imprégné d' son odeur
Faudrait qu'je sois timbrée pour me passer de toi , même  quelques heures

Tu peux m' faire tellement de mal que j'devrais te quitter
Mais j'y arrive pas, tellement t'es trop bien roulée
Et quand j'y pense, toutes mes résolutions partent en fumée
Tu  enivre tant mes sens, sans toi j'me sent vraiment paumé

T'es tellement bonne qu'dans la rue les gens m'demande après toi
C'est clair qu'auprès des hommes et des femmes, tu fais un tabac
Je n'sais si tu n'es qu'une putain d'addiction
Ou bien si je veux vraiment cette relation

Messieurs dames ,C'est ma came, elle
Et qu'en j'y pense j'me sent pâle, mal , en point
Le matin,Elle me saoule dés le p'tit dej
C'est une relation qu'il faudrait que j'abrege

Chaque moment passé avec toi est du temps d' gaspillé
Si t'étais une clope j't'aurais déjà écrasé dans l'cendrier
Mais la c'est moi qui m'retrouve au sol et qui me sent grillé
Et m'éteindre lentement , en t'laissant  me piétiner

J'ai ton goût dans  la bouche, comme une mauvaise haleine
Une sorte de mélange subtil entre de l'envie  et d' la haine
Entre soulagement et souffrances quotidiennes
Ma seule délivrance, serait que je m' abstienne

Et oui, les femmes c'est comme les cigarettes
Tu t'entête a fumer même si tu sent qu'il faut qu't' arrête
Et comme des cons d'hommes , on les consomme
Et a petit feu , ce sont elles qui nous consument ...