Forum Grand Corps Malade et slam

L’artiste tresse quelques ‘est-ce… ? ‘
Et roule le son de l’ère
Dans l’art au Stylo même les mots, sont pour lui des seins
Et il dessine des sonorités sensuelles,
Des sous entendus.
Sûr, il sonne
Et subtil il soustrait à la substance, le nectar
Le neck ! Ultra poète il manie l’art des couleurs sur voyelle
Ce Charly C. Rimbaud,
Perdu dans les temps des verbes
Relâche la réverb
Et sous le réverbère parle d’époque moderne.
Les mots sur l’épiderme de son cahier canson,
Sont sales et soul
Il enchante ces syllabes de syllogisme
Et vise versa
Il distrait en dissertant sur les distorsions entre raison
Et vent
Et voue
Sa plume pour humaniser.
Tout comme un Tsunami,
Il inonde les ondes de bombes qui domptent la daube télévisuelle
Et dope d’or la vie usuelle
En illuminant d’effets sensoriels
Le Spectacle sur la toile blanche.

La femme attend son heure, barate le beure
Et s’offre des regards en guise de pétards
La nuit s’est associée au paranormal
Logique d’une attitude entre chacals
Ou les plus malins
Échangent des mots qui renvoient à demain
D’autres trainent
D’autres encore, meurent
Pendant que passe en boucle des musiques
Et barbituriques
Le gourou a tout le temps
Dealer des misères d’humains
En scandant des refrains
Ou se grave sur CD
Des images subliminales
Sur la fin de la trêve hivernale
La poésie en guise de thérapie
Pour des scribouillards vivant en autarcie
Il est minuit docteur Schweizer
Dernier concert faute d’adversaires
La lune prend son quartier
La sirène des pompiers
En a marre de ce merdier
Lunatique la voisine, suce des rimes
Dernier adieu vers l'abime
Bukowski vomit un ultime pied de nez
A la statue de la Liberté