Forum Grand Corps Malade et slam

L'auto-portrait, je n'ai rien à y gagner, quoique, votre regard ...


        Comment parler de soi avec tant de douceur ? La nuit, ma blancheur rayonne en pleine aura ou aura pas ! Je m'explique …

    Ma radio pulmonaire pourrait se passer avec une bougie dans le dos, l'été, ma sensibilité à fleur de peau expulse les rayons du magistral soleil, par delà, faisant faire des économies à la sécurité sociale, et échappant aux mélanomes malins !!!

Et pourtant, avec le patronyme que je porte, je pourrais être le Roi Soleil, habitant non loin, d'où naquit François 1er, d'une petite bourgade  sans prétention, mais de renommée mondiale, son goulu breuvage délectant maintes palets assoiffés où l'on y pratique de bonnes ripailles et orgies gastronomiques.

A l'instar, opposé, du chevalier Bayard, mon être n'ait pas sans peurs, ni reproches, loin s'en faut …


    Ma chevelure, à l'origine poil de carotte, s'est étoffée  avec le temps se déroulant, de quelques mèches blond blé, parsemées parmi les autres plus foncées. L’épi est rebelle et pas besoin de fer à lisser pour tout mettre à plat.


    Mes yeux d'un bleu limpide reflètent l'océan calme en surface, mais il ne faut pas lancer par jeu, un caillou, les ondes n'en seraient que plus écumantes.

A leurs coins, les ridules du soleil, naturelles, et dessous, les valises toujours prêtes à valser, affirment le passager de l'ère quarante et demie et la volonté d'aller de l'avant, malgré les épreuves.

D'ailleurs, celles-ci jaunissent avec le temps comme la denture en devanture, et pourtant, je n'ai pas la qualité de fumer... !! Sic !!!


    Sans être dans une tour d'ivoire, ni du signe de l'éléphant, en astrologie chinoise, mes défenses se posent là pour forger ma bulle, forteresse imprenable au premier abord.

Imperméable, l'émotion du père que je suis reste malléable à la météo environnante, l'Histoire de l'Autre étant un viatique pour tenter d'en comprendre le chemin, la destinée.

Père, comme l'on dit, qui a eu « le choix du Roi », ayant deux belles progénitures,  une aînée majeure et un benjamin, cadet des soucis de son aînée,  bientôt majeur, dans quelques mois. Quel émoi de se sentir vieillir, comme le remarque si bien ma grande, mais « c'est pour mieux t'autoriser à grandir », rétorque-je !!

Pour en revenir à ma bulle, elle roule sur la route de l'imaginaire, elle foisonne à pleins bouillons et dans la marmite, la soupe se consume.


    De mon grand-père maternel, de sa tête de «lard», en rime avec son patronyme, j'ai hérité l’opiniâtreté, une autre qualité.

« Le style doit être la pensée comme les barreaux au montant d'une échelle. » (de Maurice Chapelan), et pas besoin d’ascenseur pour aller plus vite.

D'ascendance et d'origine Bourguignonnes, - comme le gastéropode, « routard par excellence », sa coquille sur le dos -, quand l'idée est en tête, le temps la façonne au rythme des rencontres, des échanges, ayant un besoin insatiable, intarissable, de comprendre, d'apprendre, de mettre les avis en balance pour y trouver mon équilibre.

Pour bien me résumer en quelques mots, ma grand-mère maternelle m'avait demandé si j'avais « ouvert » la montre à quartz, - les toutes premières à l'époque -, offerte par mon parrain à ma communion, pour en deviner et observer le mécanisme, plutôt que de m'en servir comme un marque du temps qui passe.

La digestion peut en être lente, de quelques jours à quelques mois, voire années, mais dès que le feu passe au vert, le projet, la démarche, l'idée se recentrera, après avoir gravité, pour accoucher de mon esprit et donc faire corps avec le reste de mon être.


    Bien que mes cheveux aux garrots marquent le un mètre soixante douze, pour grandir, ma toison prend quelques pousses supplémentaires ..., mais à ma grande stupéfaction, mes pieds sont toujours sur Terre !

Parfois, vers l'inconnu, le congélateur tourne à plein rendement, pour reformer la couche glaciaire s'estompant avec le réchauffement climatique, mais dès que la confiance s'établit, dès que la porte est ouverte, cela rayonne de mille feux, de mille éclats, de mille étoiles, se métamorphosant en un foyer chaleureux.


    De mes oreilles, j'en resterais toujours toutes ouïes, captant le moindre détail pour le mettre en mémoire dans mes neurones encéphaliques.

Parlons-en de mon bulbe rachidien, il est partagé entre-deux, à la recherche de l'équilibre. D'ailleurs, les astrologues le nomme du signe de la Balance, signe de la Justice et de la Défense.


    Sur mes mains, j'ai de la veine, comme mon pater, le sang y circulant avec véhémence, et encore des économies pour la sécurité sociale, pour les prises de sang !

De cette sève, le rougeâtre irrigue la plume de mes mots avec vergogne, et alimente facilement l'oral de quelques métaphores bien ciblées, bien placées …


        Que vous dire du reste de mon antre, épreuve difficile, mais tellement agréable de pouvoir en faire un strip-tease ?

    A l'heure du débat sur la burqa, il ne faut, cependant, pas tout me dévoiler, l'hiver approche, … et Ô séant, mon fessier risquerait d'en rougir à la moindre petite rosée.

    Je conclurais, qu'avec l'âge, lorsque ma vessie demande à décanter, je peux la (???) tenir, sans être obligé de me contorsionner pour la chercher … !!! Vous avez trouvé, j'espère … !!!

Dernière modification par lamalice (16-11-2012 13:26:58)