Forum Grand Corps Malade et slam

Bonjour à tous, voici un petit texte plein d'idées à écouter et à lire( plus exactement...)

Nous avons pris un chemin
Cherchant une chance de vivre
Dans la prospérité, en accord avec nous-mêmes.
Nous avons pris un chemin
Que nous ont enseigné l’Histoire et les anciens
Pour nourrir nos enfants et nos esprits.

Au croisement de ma vie, je me suis assis un moment.
J’ai posé tant de questions en silence.
Je voulais savoir si Dieu était présent, j’avais si peur.
Puis, j’ai repris la route au coin de la rue,
J’y ai laissé mon innocence, mais trouver l’espoir.
J’y ai oublié mon arrogance, mais garder la fierté.

Ce que je veux dire, j’imagine que nous sommes libres
Que nos semelles nous portent comme bon nous semble.
Je voudrais trouver assez de sagesse au sommet des dunes
Pour emporter sur l’océan tous ceux que j’aime.
Pourtant, c’est un chemin que je fais seul, sur l’océan des rêves.
Loin des rivages bruyants de nos pairs les marchands.
Je navigue loin, si loin de mes angoisses.
Est-ce une mauvaise chose, pour vous que je parte ainsi.

J’espère simplement trouver un endroit où me reposer.
J’espère que le chemin s’arrête à un moment donné.
J’espère que vos guerres seront vous rendre sage et paisible.
J’emporte tout ce qui m’a construit là-bas, le bien, le pire.
Je sais que les premiers fruits, que je sèmerais au Pays,
Me rendrons assez fier pour oublier toutes mes doutes.
J’espère aussi que d’autres trouverons la route
Dans la boussole du cœur, à l’astrolabe de l’esprit.
Mais je n’ai pas peur de la solitude, j’ai peur de leur croisade.

Les hommes aiment tant conquérir et dominer les choses endormis.
Faisant des pierres dorées des trésors interdits.
Livrant des guerres pour savoir qui est le plus juste des hommes.
C’est absurde et triste, mais je déteste cette par d’humanité en moi.
Je voudrais être moins sûr de dieu, plus fier des hommes.
Seulement je dois dresser une nation utopique à leurs yeux de fer,
Pour que tous entendent que vivre ainsi est possible.
J’espérais que vous comprendriez, frère conquistador,
Qu’au sommet de l’océan des rêves, nul ordre n’est nécessaire.

Nos fruits sont nos mains embrassant et aimant la Terre.
Nos voix chantent pour donner de l’âme à notre air.
Vos yeux de fer rouillent dans notre eau claire,
Mais c’est pour pouvoir apaiser le feu qui hante votre chair.

Dernière modification par MoonZ (31-10-2012 04:47:24)