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A mon dernier cortège
A mon dernier cortège
Pour un dernier shampoing, grisant de cimetière.
Effleurant le cheveu, de mousse et de jasmin.
J’aurai les ongles courts et des mains étrangères.
Cet air de Monsieur Propre, habillé chez Cardin.
J’aurai la nuit fardée, à l’heure du rimmel.
Celui qui vous rend belle, une gueule d’assassin.
La barbe présentable, éclairée de chandelles.
Un masque jamais vu, exhalé de sapin.
A mon dernier cortège
J’aurai des filles tranquilles, à l’allure femelle.
Quelques larmes peut-être et des rires idiots.
Des chapeaux de madame et des belles en dentelles.
La tristesse ambulante, Ã la Griffe corbeau.
Aux tallons aiguisés, perforant le silence.
Ses baillons indiscrets, murmurant mon égo.
Pour des fleurs inventées, couronnées de l’absence.
Des regrets embaumés, dans un cœur en lambeau .
A mon dernier cortège
Avec ses mots menteurs, où des âmes se rangent.
L’antre de nuit béante, à son pas de velours.
Où tapine un Jésus, où l’Oracle se venge
Au vitrail éclairé, de nos banques d’amour
J’en aurais fait le tour, d’oraisons synthétiques
Où les orgues ont bon dos, à mon mal-entendant
L’épitaphe affûtée et l’éloge lyrique
Où des anges en grèves, ont l’odeur de l’encens
A mon dernier cortège
J’irai battre le fer, dans cette nuit sans monde.
Au lit d’un mauvais rêve, où grincent mille corps.
Où les roses sont noires, où le ciel est immonde.
Où les flaques d’étoiles, ont une âme de mort
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Super! Mon cerveaux de moineau à tout compris ! Une réponse d'un faible niveau comparé au tien car je ne suis pas un poète !
À ton dernier cortège , y'aura une bande de cons
Pleurant ton sarcasme et ta sémantique intello
Étouffés par la neige, pour seul larmes des flocons
Énonçant les marasmes du poétique cbello
Une marche mortuaire, remuant l'intestin
Dans le gris ténébreux d'un si pâle matin
Comme Un loup solitaire, a l'affût d'un festin
À l'écart des gueux, capitonné de satin
Rejoignant ta demeure, le vide et les ténèbres
Tes propos insidieux, partiront en fumée
À l'écart des lueurs, tes rigides vertèbres
Brûleront vers les cieux en noirâtres nuées
lançant mon texte un peu saumâtre
Comme pleuvent des bombes
Comme au temps des mulâtres
J'irai cracher sur ta tombe
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"J'irai cracher sur ta tombe" Bien ! c'est toujours ça de pris. Le cimetière est à Franconville dans le 95 et y'en a pas 50 c'est donc facile à trouver... Normalement d'après les médecins tous aussi menteurs les uns comme le autres, il devrait me rester entre 2 à 3 ans, suivant ce type de cancer (poumons). J’espère que tu n’es pas pressé à ce point….
J’ai beaucoup de mal à rester poli, je peux t’assurer que là c’est vraiment difficile ! mais si je ne le reste pas, certains diront que je suis vraiment le diable
Donc
Tumeur et bonne mine
On cachera nos airs, essoufflé d’un visage.
A nos gueules semblables, hennissant sous nos pieds.
Des mois d'Avril à Mars, dans les jours de messages.
Déguisés d'un printemps aux cils de nos pensées.
On aura pour convaincre
Une arme de survie
Un masque sans visage
En solo des douleurs
Les mots seront bientôt plus brûlants que les livres
Un hiver à genoux, de secrets et de peurs
Nous n'aurons que des gestes, affichés aux mémoires
Un fantôme d'horreur, une odeur à la pluie
Un visage sans rêve obligé dans le noir
Une entame d’aimer, fait de larme, et d’oubli
On cachera nos mains à mordre dans nos têtes
A feindre les plaisirs, à l’image de gens
Personne n'en saura rien
De ce masque où s’entête
D'apothéose en somme, enfoncée jusqu'aux dents !
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a mon dernier repas je veux que l'on fasse ripaille ailleurs que sous mon toit
a mon dernier cortege je veux une musique rytmée et des mots pour danser
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C'est une référence a une œuvre , rien d'offensant a cela ( si tu l'as pris tel que, je m'en excuse ) , j'ai un peu exploré ton univers que je trouve intéressant , un fond de dérision et un air déjanté un peu provoc a la manière de Gainsbourg , un personnage qui cache sa sensibilité ...
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C'est vrai que les images ne sont pas accessibles tout de suite, mais les chandelles m'ont touchées.
Je te souhaite bon courage pour combattre la maladie
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+1
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A nos derniers cortèges nous seront tous égaux
Cons et intellos, bons et idiots, moches et beaux
Alors peut être nos sourires seront vétus de regret
De s'être parfois battus contre nos propres reflets
Car s'il est dit qu'il n'y a qu'une seule race d'homme sur terre
Alors dans cette guerre j't'envoie mon courage mon frère
Sans rancune donc.....
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Cbello, personnage à la sensibilité exarbée, à fleur de peau, au trait aigris et sur la défensive paroxystique, mais qui sommes toute, exalte, exulte dans ses phrasées poétiques, quasi à l'approche de la voie lactée, pour que jouisse le mal qui le ronge ...
Allons, messieurs, le duel n'est plus d'actualité de nos jours, et chacun a DROIT à son d'expression, dans le DEVOIR du respect de l'Autre, qui peut-être une part de notre miroir, et non pas de notre mouroir ... !!!
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Je n'ai surement pas saisi toutes les images, mais suffisamment pour aimer ton poème. Vraiment!
Pour le reste, je te souhaite de tout cœur bon courage.
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