Forum Grand Corps Malade et slam

Il n’est plus celui qu’on dit obscur
Le corbeau danse d'un vol léger.
Maintenant son cri est doux murmure
Et ses plumes deviennent colorées
Par l’aquarelle de sa terre nouvelle.
L’oiseau embrasse l’azur
Les rayons de chaleur le cajolent
L’encourage à être enfin lui-même.
Cet accueil qui le rassure, le transforme.
Dans l'air, pas une once de haine,
Celle tant redoutée... Il se pose alors sur le sol.
Il n’aura plus de rôle à jouer
Il le comprend en croisant tous ces gens
Rassemblés par un même regard bienveillant
Qui lui confirme son heureuse migration.

Tel un enfant, qui se sent enfin protégé
De l’abandon, de l’exclusion
Il sait qu’il n’a plus besoin de déguisement
Pour survivre
Il sait que maintenant
Il va vivre.
Il se sent bien entouré
Après avoir du renier cette espérance
Et il renait, dans ce cadre souriant
Il y est reconnu, comme nouvel habitant.
Ici, ils ne sont pas dérangés
Par son plumage foncé
C’est une particularité
Qui ajoute de la magie à cette contrée
Si riches en différences…
Ce qui fait sa luminosité...
Ce qui fait sa chance…

On est un être, mais on est aussi ce qu'on vit...
Oui, on est aussi un contexte, qui nous élève, ou qui nous assombri...

Dernière modification par écriturienne (09-10-2012 08:58:26)