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quelque part.
je me pose sur les murs d'une solitude navrante
Je veux dire chiante. je cherche lumière là où ils chantent
Ces hommes ivrognes, ces passants de pacotille
Je me lance à la dérive, dans l'océan, la lune brille
Je me demande où font nos délires d'enfants perdus
Je me demande où vont notre désespoir dans ces rues.
Les gens s'échappent de ma vision directe, je me laisse aller
Bien caler sur la terrasse d'un café.
penser à rien, soupirer l'ennui, retenir ta main qui me fuit
Je me donne peu de temps pour essuyer ses larmes de suies.
je sais déjà que tu me détestes d'avoir voulu dire le vrai en moi
Et tu palis quand j'approche et je meurs à demi, je n'ai pas le choix.
Cette lettre de quelques mots sont les plus sincères
Je ne veux me soustraire à la joie, pour toi dont j'ai tant souffert
Rien n'est anodin et ma main près de tes plaies me font si mal
je voulais te dire, simplement deviens la femme qui est dans mon âme.
De splendeur, pas de cristal, deviens rire car le tiens est beau
Et comme tu traverses l'avenue en furie, je ne suis qu'un clodo
Un SDF de ton empire, rien qu'un clandestin, un réfugié en voyage.
J'ai si mal, et mon visage est si douloureux, j'aspire mourir sur cette page.
Tu ne guériras pas ça, je connais les belles choses, les choses qui meurent
Et je ne veux plus vivre aimant dans un monde de colère de fureur.
Je ne pars pas, je te délivre, de moi, je suis là comme ombre.
Et j'aspire à la lumière dans ma pénombre.
Tout les mots que je dédie, tout les joies et peine que tu m'as données
Me tuent petit à petit, et je me sens seul, comme abandonné
Un jour les choses disparaitront d'elles-mêmes mais je dois me taire
Je démissionne, tes mains sont trop sûres et je suis juste de l'air
Un souffle étouffé, et à mon drame je ne changerais rien pour te plaire.
Car la vie est juste là , pour apprendre à ce miracle qu'est l'art de faire,
Mieux qu'hier, et ne jamais finir amer. alors si je t'aime à t'effrayer
je ne veux plus de tes larmes sur mes rêves et là , je disparais.
Amour.
très joli texte Moonz, je le trouve si fluide qu' on pourrait imaginer la rue, les passants, l'attente, la souffrance et surtout l amour impossible: laisser l'autre ,être prêt à près à le laisser partir pour son bonheur...
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c'est un texte très touchant
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Belle générosité ! Se faire mal pour donner la liberté ! C'est beau !
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Salut Istok, comment vas tu merci de ton com' a+
MoonZ a écrit:
Salut Istok, comment vas tu merci de ton com' a+
Salut MoonZ , on fait aller , j'ai bcp bosser c'est dernier temps donc pas trop le temps d écrire .
J espère que tout roule pour toi
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L'amour, telle une rose qui semée au vent, s'ouvre, souffre la chaleur décor enchevêtré, puis s'épanouissant pour faner à jamais ... pour laisser place à l'autre bouton prêt à éclore ... !!!
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