Forum Grand Corps Malade et slam

Tout ce que l’on dit faux
Et qui nous emprisonne
Les déroutes du cœur
Là où ne tinte aucune pendule
Là où s’enroulent nos songes vers des puits de pénombre
qui ignorent l'edelweiss attendant sur la cime

C’est la peur, l’ignorance du Nouveau ensablé
sous des torches fumantes de néants inconnus
c’est la peur d’avancer sur un chemin perdu
qui détournent nos yeux de lointains submersibles…


Et des mers respirent en de profonds miroirs
quand cette peur entrouvre ses grandes portes d’argile
Et leurs flots d’anges bleus laissent respirer le soir
comme le ciel pétrir
la matière mobile…


C’est une peur arrêtée aux frontières du sensible
là où s’enlace la vie
aux sarments de la joie
et qui oublie nos cœurs sous des arches humides
loin des couronnes d’écume
que le jour poudroie…

Comme un ouragan noir
Dans un effondrement
Balayant de silence
Les steppes écorchées
En projetant ton cœur
Au-delà du savoir
Tu es venu à moi
Et je ne le savais pas...

Bonjour à tous, je vous lis tous régulièrement