Forum Grand Corps Malade et slam

Allez hop debout tout l'monde avec moi y'a pas d'glandeur , je suis le jour
Il est temps d'entrer dans la ronde, j'vous dis qu'c'est l'heure , z' etes  à la bourre
L'autre feignasse est enfin parti s'coucher, mais elle en a mis du temps
Avec ses potes les clubbers , les mecs bourrés et tout son univers inquiétant

Aujourd'hui, je peux être le plus grand pour certains d'entre vous
Mais attention ne m'chercher pas, j'peux être de merde, donc gare à vous
Paraît qu'la nuit à encore fait des siennes, et qu' vous n'étiez pas dans vos lits
je vous vois aigris , derrière les persiennes, tant pis si vous n'avez pas dormi

La lumière s’obscurcit, le ciel est entre chien et loup,
Je finis d’clasher les rayons du soleil puis je m’occuperai de vous,
Attendue ou redoutée je suis la nuit et quand vient mon heure,
Tout bascule côté obscure j’agis comme un révélateur.

Je libère vos envies, vos pulsions, toutes vos parts d’ombres,
Alors faites péter les costards et délivrez c’qui en vous gronde,
Je veux du vrai, du cul du trash, du sexe, une bonne dose de la violence.
Tous ces vices humains, que la lumière cache, mais qui constituent votre essence.

Arrêtez donc de vous mentir, le métro boulot dodo,
N’est qu’un carcan inventé par les plus faibles du troupeau.
L’homme est un loup pour l’homme, moi, chaque nuit, je le prouve,
En hottant seulement le voile, sur ces instincts qu’on réprouve.

Si avec moi « tous les chats sont gris », ce n’est pas par effet d’optique,
C’est que sans masque on s’aperçoit, qu’au fond chaque homme est identique
Quand il libère ses sombres pulsions, qu’il laisse parler ses poings, sa bite.
Quand il découvre combien c’est bon de s’affranchir de vos limites.

Tout les matins c'est la même histoire, J'vous récupère dans un sale état
Vous n' savez plus c'qui c'est passé dans l'noir, et faites ce cruel constat
Au réveil dans le lit d'une fille ,que l'alcool et  la nuit avait rendu belle
toutes les chattes aussi sont grises mais que le nocturne est cruel

Mauvaises haleines et gueules de bois , c'est ce qui reste le matin
Vous avez fauté encore une fois, tenté par l'allusion d'cette catin
Superficielle avec ses paillettes et ses strass, toutes ses étoiles filantes
Elle laisse en vous des mauvaises traces , de vos nuits décadentes

Des fois je suis un fardeau, mais je nourri toujours vos espoirs
Que je sois pour vous le plus beau , car je peux être de gloire
Et si la nuit dans son obscurité, vous habille de ses rêves ,
Pour qu'ils deviennent réalité, v'nez les chercher quand je m'lève