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Slam
Mon nom est MoonZ, je pratique le Slam, à l’écrit, à vie.
Somme de mes rêves, j’additionne mon besoin et mon envie.
Mes rimes sont mes terminaisons nerveuses, mes pensées là ,
Je les jette, comme on lance des prières au Ciel ou à Allah.
Avant j’étais petit, avant je ne savais pas, avant j’allais larmes et poings
Tombant comme des coups de tonnerre, je cherchais armes et joints,
Pour murer ma tête dans une armure de fer et taire la vie tout autour.
Maintenant je marche l’esprit libre, j’ai appris ici et de l’amour.
Parfois, je chante, parfois je me tais, souvent j’écris au présent mon âmes.
J’ai bu l’océan à force de me noyer dans ma colère, j’ai bu des flammes.
Ce feu de la vie qui vous crame le cœur et consume l’esprit. J’ai échoué.
J’ai échoué sur les rivages du Grand Pays, le dire comme ça sur le papier
Pays pourrait se dire Paix. Ouais ! J’ai mis ma colère sous clés là -bas,
Dans ce passé que je veux perdre pour construire de nouvelles base.
Il y a longtemps je voulais être vagabond, prendre la route, jusqu’au Népal.
Je voulais fuir, cette vie fade. Le Népal, c’est dans ma tête, j’ai plu mal.
Je vis de ces instants de bonheur sous les étoiles à rire entre potes et tout.
J’ai besoin de me dire qu’on peut se refaire comme un mec qui boit et joue.
Je dois devenir ce à quoi j’aspire, sinon je serais personne je serais mort.
Je vis là , je fais quoi ? Je passe ou casse, mais je crache mon slam au sort.
Je claque et rap, drope les foutaises fachos, je suis sous le préau percé,
L’immensité du ciel me laisse pantois, je voudrais en faire ma toile à penser.
J’ai besoin que de ça, de ce monde le cœur agile, les yeux vers l’horizon.
Rien à foutre de savoir tout ce que peut contenir une putain de maison.
Ma vie est un bordel, ma meuf est à bord de ma poésie sans ailes.
Ma poésie, à moi, elle fuse, elle file mon destin et elle tue les criminels
Ceux qui nous empêchent de penser, voir, crayonner, briller de notre art beau.
J’irais jamais derrière leurs barreaux, je suis barjo et je porterais pas leur fardeau.
J’ai ma peine, ma haine, mon Slam est comme un tapis volant
Il flotte dans mon cœur d’enfant, dans mon style déroutant.
Les gens se demandent ce que je vais, ce que je suis, je suis ceux qui passent
Comme ce Gavroche, comme cette étoile filante. J’aime ce moment de grâce,
Où l’esprit dépasse les limites de la carne pour devenir brûleur de Slam.
Je carbonise ma hantise qui rode quand je crie, écris. Si je crois et creuse mon drame,
C’est pour savoir pourquoi j’existe. J'aime faire tous ces trucs de barge,
Parfois, j’écris droit sûrs, parfois il y en à plein la marge.
Qu’est-ce tu veux ? On est ce qu’on veut, tant qu’on ne mime pas pour plaire.
Je dois vivre ma vie, dire vrai et faire mieux et après seulement je pourrais me taire.
j'ai adoré surtout ces vers :
"J’ai bu l’océan à force de me noyer dans ma colère, j’ai bu des flammes.
Ce feu de la vie qui vous crame le cœur et consume l’esprit. J’ai échoué.
Parfois, j’écris droit sûrs, parfois il y en à plein la marge.
Qu’est-ce tu veux ? On est ce qu’on veut, tant qu’on ne mime pas pour plaire.
Je dois vivre ma vie, dire vrai et faire mieux et après seulement je pourrais me taire."
c'est un des magiques tapis volant ce que tu as ! crache nous encore de ces beaux vers !
BRAVO !
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Clic clic BOOYAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!
Terrible ! J'ai adoré !
Un savoureux mélange d'hardcore tendre je ne trouve pas les mots exacts mais y a un doux mélange mais le genre doux qui se laisse pas faire face au sort quoi
Je me gourre peut être....... Mais peu importe j'ai bcp aimé
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c'est ton slam l'ami, avec tes emotions tes ressentis
bravo
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Encore un bon texte.
Je suis tout à fait d'accord avec MJ sur le ressenti d'une écriture mélangeant le hardcore et le tendre... Ou comment se constituer une carapace pour se protéger (ou au moins tenter) d'une grande sensibilité, svt douloureuse.
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J'ai adoré aussi! Merci à toi de partager tes textes ici, et de nous embarquer à bord de ton tapis volant!!
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Il y a là un moment de grâce ! Dac avec MJ même si j'ai pas tout compris ce qu'il voulait dire !
Mélange entre douceur et révolte, ça me plait !
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MoonZ a écrit:
Slam
Mon nom est MoonZ, ...
Mes rimes sont mes terminaisons nerveuses, mes pensées là ,
...
J’ai bu l’océan à force de me noyer dans ma colère, j’ai bu des flammes.
Ce feu de la vie qui vous crame le cœur et consume l’esprit.
...
L’immensité du ciel me laisse pantois, je voudrais en faire ma toile à penser.
J’ai besoin que de ça, de ce monde le cœur agile, les yeux vers l’horizon.
...
..., ma meuf est à bord de ma poésie sans ailes.
...
J’irais jamais derrière leurs barreaux, je suis barjo et je porterais pas leur fardeau
...mon Slam est comme un tapis volant.
Il flotte dans mon cœur d’enfant, dans mon style déroutant.
...
...après seulement je pourrais me taire.
... tes pensées posées là sur ce papier glacé, miroite tes délires magiques et abyssaux. Ton cerveau est un livre ouvert devant l'immensitude du cosmos, et même la voie lactée, n'y suffirait pas pour t'épuiser dans tes ressources à dire l'indicible, l'invisible, ...
... De ton phare d'eau, tu l'éclaires la nuit cette voie lactée, lactescente comme ce bon lait fruité chaud et vrai sortant directement des mamelles de la belle ruminante, le lac de tes sens, ...
... Comme le petit prince devant sa rose, tu t'assieds là , devant le néant, et tu admires le monde à l'infini, ... et sans être en apnée, d'une inspiration, ton corps de Bob éponge les émotions qui t'entourent...
... et comme par émerveillement, tu nous emmènes sur ton tapis volant vers cette voie lactée, cette voie blanche qui voudrait se noircir de tes torpeurs, celle qui te parle dans ton être intérieur ... celle qui brille au fond de toi, cette flamme que tu ravives à chaque ligne noircie sur le papier glacé, ...
... alors après, tu ne pourras jamais te taire, il y aura toujours à écrire, à dire, ...la braise ardente illuminera toujours tes prunelles même si l'océan inonde tes voix lacrymales ... pour que nous puissions te lire, sans te lier, prisonnier tu ne veux pas être, ...
... ta meuf, c'est ta poésie sans elle, mais tu la trouveras bien un jour ...
Avec Elle, une poésie , à aîles que tu éploies.
En Polésie, la sépiole n'asséchera pas ta plume
Qui hèle d'être spoliée quand tu l'époiles
.
Dernière modification par lamalice (08-08-2012 18:17:50)
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bonjour à tous et vraiment merci Lamalice, mais je pige pas énorme tout ton engouement.
Où ne comprends tu pas ?
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c'est plus général, lamalice tu lâche toujours des putains de com', et c'est un régal, mais Pourquoi?
reste un mystère.
A+
Woua! ça claque!
juste un petit avis: pour faciliter la lecture peut-être que je te conseillerais de diviser ton texte en plusieurs paragraphes...
bravo pour tes habiles jeux de mots, tes images poétiques et puissantes, ton flow énergique!
mes nombreux passages préférés :
- "Somme de mes rêves, j’additionne mon besoin et mon envie.
Mes rimes sont mes terminaisons nerveuses"
- "J’ai bu l’océan à force de me noyer dans ma colère, j’ai bu des flammes."
- "Pays pourrait se dire Paix. Ouais ! J’ai mis ma colère sous clés là -bas,
Dans ce passé que je veux perdre pour construire de nouvelles base."
- "avant j’allais larmes et poings
Tombant comme des coups de tonnerre, je cherchais armes et joints,
Pour murer ma tête dans une armure de fer et taire la vie tout autour."
- "mon Slam est comme un tapis volant
Il flotte dans mon cœur d’enfant"
- "je suis ceux qui passent"
- "L’immensité du ciel me laisse pantois, je voudrais en faire ma toile à penser."
- "Si je crois et creuse mon drame,
C’est pour savoir pourquoi j’existe."
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