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Froide est l’attente
Pareil au Grand Vertige
A la nuit cruciale
J’arpente le sentier en ombre
L’arbre est un seigneur
Et mon cœur penche pour les fleurs
Et mon cœur chante…
***
N’être que nous, à l’approche de la vestale
Blanche.
Blanche qui se met en elle toute la noirceur
Du Ciel
Du ciel elle ne connait, Blanche, que la Lune
Blanche.
Blanche perche ses possibles ailleurs
De moi.
De mois en mois je me fais petit et triste pour deux.
Pour deux.
Poudre de feu, je voudrais tout faire pour une flamme
Fatale.
Fatalité et mortalité et mots écrasés séchés blessés
J’erre.
J’erre d’un jour à l’autre, un jour ou l’autre.
Je tue
Je t’aime. Que tu saches ou non cette façon là , pour…
Naître de nous.
***
Les longs moments de ma vie s’allument en éclair
Frappant, tonitruant concerto de feu et de fer.
Les lampions s’agitent, nous déambulons vivants
Dans le spectacle de la rue, Lanterne au poing, jeté devant.
Allons, Allons charrie le passeur d’âme, grandeur misérable
Visage de monstre affreux, haillons et odeur indésirable
Couronne le seigneur, censeur de mon serment de vaurien
Et chaque clappement de sa godille dans l’eau noire devient
Une heure écoulée, une douloureuse et pesante sanction
Je voudrais que ma sensation soit paisible, mais je suis lion
Lion en cage affublé d’une maladie de condamné, de maudit
Et chaque clappement de sa godille, dans l’eau noire, est le prix.
Je meurs l’ami, doucement et crevant l’abcès de ma dévorante folie
Cette petite purulence dans le torse, cette tour de pue, tordue de maladie.
Soumis au force de l’infini je me sens glacial, et oubli inouïe, monstre ivre
Et les menstrues de la terre mère lavent, mon larvaire enfer, pourquoi vivre ?
Allons, Allons charment les prométhéens, en jouant au diable serpent
L’instrument interdit. De sous la terre je le ressens vrombir dans mon sang.
Froide est l’attente devant les rivages de mon exil en profondeurs
Pareil au Grand Vertige les récifs y vomissent des geysers de malheurs
La nuit cruciale est dans mon ventre insondable vers de bataille
J’arpente le sentier en ombre guerroyant dans ma défaillance, je taille
L’arbre seigneur et je suis l’essence de cette éminence centenaire
Et mon cœur penche pour les fleurs, mon cœur chante…l’air
blog de MoonZ allez voir c'est cool et merci = BLOG
le 3eme est mon préféré
Oglazy, c'est un autre pseudo?
ton blog est épuré et simple, j'aime bien
Hors ligne
D'abord un Vertige court mais précis, où seul, tu es en nombre sur le sentier que tu cherches, ton chemin à suivre...
Puis tu passes la seconde pour laisser en suspens, l'accouchement d'un être, "naître de nous" et enfin, tu développes la noirceur qui trippe tes entrailles pour conclure, sur la reconnaissance du fils à son père, "je suis l'essence de cet émincence centenaire" et se laisser aller vers une lueur d'espoir et de bonheur et prendre le temps de vivre la Vie en pleins jours ... sous les feux halogènes du soleil ... celui qui réchauffe l'air et entretien la vie des fleurs ...
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