Forum Grand Corps Malade et slam

J’ai parfois un temps de retard,
Je reste parfois un temps en gare,
Mais il est toujours temps,
On dit bien « qu’il n’est jamais trop tard »,
Pour chaque jour mieux entendre la vie, ses élans
Et la vivre vraiment, la vivre au présent.
Le temps d’une vie ou, le temps d’un soir,
Prendre son temps pour, « faire entièrement »,
Et pour mieux écrire l’histoire,
De temps forts, plus que de temps morts…,
Et face à la vie qui se meurt,
Se laisser des temps, d’espoir…

Le temps c’est aussi renoncer,
Il nous faut faire des choix selon des priorités,
On n’a jamais le temps pour tout,
On ne peut être à la fois partout...
On choisit une suite de moments mis bout-à-bout,
Qui se compte en temps passé, bien ou mal passé,
En passé simple ou compliqué, en temps partagé.
Le temps se décompte, rien n’est éternel…
On se rappelle des instants « T », des instantanés,
Instants additionnés pour une somme d’expériences,
Plus, du temps additionnel…,
Quand le temps s’arrête de tourner, que la vie danse…, une évidence…

Faut se méfier du temps plus que de la météo,
Car il défile à coup d’années,
Alors profitons comme de vrais condamnés !
Le temps réel est une fusée,
Si rapide qu’elle nous laisse sur le carreau,
Quand elle décide de filer.
Face à elle on est tous les mêmes,
On partage un temps universel,
Un temps qui se perd, qu’on ne nous rendra pas,
Si on l’utilise mal ou qu’on ne l’utilise pas.
Ça donne envie de vivre, penser qu’on n’a pas son mot à dire
Sur la durée. Mais ce qu’on peut décider, c’est l’intensité.

Alors j’ai démissionné de mes mi-temps,
Pour en vivre à fond un seul.
Je remplis maintenant mon temps,
De mots sur des feuilles…
Avec eux enfin je flâne,
Des vagues de poésie dans l’âme,
Et je les déclame, dans une ambiance « slam »…
C’est ce temps additionnel, dont je vous parle,
Comme l’inspiration le temps est un partage,
La rencontre de l’autre est le plus beau des voyages.
Quand enfin on s’écoute le temps est suspendu,
Quand les sentiments sont reconnus, le temps n’existe plus.

C’est comme ici quand les minutes s’arrêtent,
Quand on prend le temps d’échanger des textes,
Quelques mots, ou une simple cigarette.
Alors la vie fête sa victoire, contre sa course folle,
Et quand le temps me manque, mon esprit décolle,
Et je nourris l’espoir, je crayonne ses paroles.

Dernière modification par écriturienne (27-01-2013 22:55:41)