Forum Grand Corps Malade et slam

Je m’assoie un moment, ma tête pleine de chant d’enfant
Je m’assoie un moment, mon voyage est long, le monde est grand
Je m’assoie un moment, là.

Il y a un feu qui ne brûle pas, mais il vit en tout ça.
Je dois avoir l’âme du fakir, où la vie est une farceuse.
Je crains ne pas en revenir de l’étang plein de lave.
Je m’y dissipe en élément combustible, mais ce n’est pas grave.

Écoute cette chanson. Elle parle de la chaleur rieuse.
L’été arrive sur l’océan d’un bleu, d’un bleu.
D’une marque de maudit, je fais des geysers de mots dits.
L’école de la vie parcourt mon souvenir, je n’ai pas encore l’examen
Et Man, ici on apprend chaque jour à joindre ou fermer nos mains.

Pourquoi la plume est plus forte que l’épée, mon arme est puissante
Je travaille à l’accomplissement, et non à l’assouvissement.
Ma tête pleine de chant d’enfants, je rêve d’échapper aux mauvaises choses.
Les étoiles enseignent tant, le calme d’abord et la respiration aussi.

Penche ta tête vers le haut, détend tes bras, ferme les yeux et respire.
Là tu sens ton corps se fondre dans le monde, le monde est un brasier.
Il y a un feu qui ne brûle pas, mais il vit en tout ça.

Je m’assoie un moment, ma tête pleine de chant d’enfant
Je m’assoie un moment, mon voyage est long, le monde est grand
Je m’assoie un moment, là.