Forum Grand Corps Malade et slam

Vision X.

Je me suis assis sur ce banc.
Souvent j’y suis, pris par l’envie d’y passer du temps.
C’est dans ces moments que je suis bien.
Entouré des miens. Et je suis fort de ces liens
On parle…ouais.
Toutes la journée, comme si on avait le Graal.
‘’Le monde doit changer’’,’’je suis fonce’dé’’
Combien parole comme ça font tousser
On se marre dans notre hall de gare,
Quand on est ensemble. C’est leurs cauchemars
Vision d’une jeunesse dure qui se mure
Dans des vestes, casquettes comme des armures.
Je te jure, si on avait un vrai futur écrit, ici
Les types de Dreux, partout, paris, seraient inscrit
Sur les listes électorales, sur les bancs de la fac’
Je caractérise ce genre de blanc trash
Qui crache sur les fachos et fume son H’
En répétant les lyrics de Seine st. Denis.
Parmi toutes ces conneries, je vois de grands esprits
Que les connards pourrissent en dressant leurs petits.
Et si j’écris c’est pour ça, pour ces jours endormis, précieux
Dans ma mémoire, et représente les sombre yeux,
Depuis que je suis petit. Le Monde Est A Nous
Tourne en boucle sur tous les écrans, et c’est tout
On est comme beaucoup de groupie et de fous
Qui courent après des absences et des envies tout.
Je voudrais pour chacun les chances de s’en sortir.
Vivre sans avenir c’est comme s’enduire
De marbre et perdre tout nos moyens souffler,
D’être juste comme des chiens dormir et bouffer
L’aube se lève, la vie reprend après les néons
Sur la ville, au terrain on s’ancre autour du ballon
Les yeux accrochés aux nuages, je pense mieux,
J’écris ce texte, la lumière germe comme si il y avait un Dieu
A qui j’envoie ce message en secret apporte la Paix !
 

Avec Toi.

Je marche à tes côtés
Partons, mon pote ! Au Loto j’ai croisé
Cette belle fille en bermuda, ‘’Chance’’
Mais elle m’a pas calculée quand j’ai dis « on danse. »
Je sais c’est la Loose, mais toute façon elle n’était pas libre
Maqué à un mec qui se bat pour vivre.
Il la mérite plus que moi…tu sais, moi je suis givré
J’ai le ciel dans les cheveux, et le vent dans la figure
Le Soleil est chaud et j’ai réparé cette vielle voiture
Les autres disent que j’y laisserais l’échappement
Qu’elle finira mal, ma tire en papier, pour le moment
Au volant elle roule, tranquille, et tu sais mec
La poésie est mon fuel. Irons-nous vers la Mecque
Voir le soleil Levant, irons nous dans le futur en Porche
Serons-nous des gens biens sans peur et sans torche
Des gens simples, pris dans l’allure furieuse du monde
Viens…viens, asseyons nous au seuil de l’onde
Prenons un peu de temps pour rêver de demain et d’avant
Quand nous étions en ronde, main dans la main chantant
Ces chansons de rien, ces ballades d’enfants.

_ Il est né le divin enfant, 3 poils au cul, la bite en trompette.
Je me souviens, j’y peux rien elle me fait sourire cette chansonnette !

Je voudrais si c’est possible, inverser la marée, changer les larmes en rire
Je voudrais pouvoir rendre fier mon papa et croire qu’écrire
C’est aussi pour le grabuge, pour grandir, pour graver sur le grammage
Des choses vraies comme l’âge du capitaine et bonnes comme du fromage,
Je voudrais prendre mon pied avant que le mauvais temps revienne
Et dire quelques poèmes comme les joies qui nous retiennent.
Le jour bat, les feuilles dansent dans les bras des géants
Le parc est superbe en cette saison, assis sur un banc.
Je voudrais me fendre la gueule sur le dérisoire, je me sens joyeux
C’est clair, comme la photo d’un type devant une montagne de frites.
J’entends prendre ma liberté. Et vivre. La vie est si brève.
La vie si douloureuse des fois, est comme la respiration.
Elle nous relie, nous répare, nous réapprend ;
Elle est larme et rire, elle est l’inspiration
Et en chacun de nous elle porte un regard différent.