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Introspection : Soundcloud
Je prends le mic : Les gars fument et mes frères je les aime
Semer le sale destin, c’est une guerre au quotidien, que je traine
Ma vie je la slam et je dessine des cimes sur le ciment
Déprimant est la chanson des enfants sous le firmament
Demain on sera qui ? À quoi ça sert de nous rendre mal et dangereux
Toujours entendre la même merde sur la mort dans l’âme, je veux et peux
Je parle et je te dis mec, le monde construit un homme en devenir
Contre le mur entre deux moments faut faire le chemin vers l’avenir
L’avenir me hante comme un fantôme qui donne une direction
Mais qu’on ne reconnaît jamais vraiment, partir n’est pas une solution.
Mamie est là -bas elle veille sur mon cœur et constitue ma conscience
Comme elle m’a sauvé, je l’élève, mais je dois vivre aussi mon existence
L’espoir me donne des forces qui n’aboie pas pour rien, entends bien
Je suis un chien dans la rue et j’erre en quête d’un néon pour retrouver les miens
Une étoile égarée, tombée sur nous pour éclairer notre part d’ombre
Et en rond on se sent meilleur, c’est la force du nombre.
Tu dis quoi ? Tu sais où c’est toi, le moment idéal ?
Cherchant dans les astres mon féal, je me suis fait mal.
Car ce n’est pas une panne qui me gène, mais la peine
Qui flotte sur la joue, jour après jour dans l’arène
Mon arythmie poétique, bloque et me fout le blues sous le Bic
Je botte mais je ne sais pas comment faire, pour retrouver ce type.
En chemise hawaïenne qui surfe sur la vie, comme un grand esprit
Qui porte assez lumière dans la guerre mentale d’un gosse la nuit.
Je vie dans cet endroit obscur, salle de spectacle aussi banal
Qu’un criminel qui meurt par balle ou en clair je dirais comme la lune pâle.
Mal à l’âme, mal à la vie, je vrille vite fait pour un rien, les pires doutes
Dans ma tête agissent comme des ariens, faut c’est clair, prendre la route.
Trouver un royaume magique loin de ces cons qui pèsent comme une chape.
Je partirais un jour c’est clair, loin dans cet imaginaire qui là m’échappe.
Je connais mal les mots qui trace le vrai, mais je sais que je peux faire mieux
Donc j’applique vers après vers, des pansements sur les bleus et mon blues.
Je creuse ma tête en quête de réponses mais elles n’appartiennent pas aux rêves
Les réponses sont dans l’autre dans l’art, dans l’heure qui conduit la sève
A rendre l’arbre grand et dur. Putain, je crois plus en plus dans l’esprit terrestre.
Perché sur mon croissant lunaire, je devrais boire plus souvent le vin de messe.
Je me sens lucide, croyez moi, et si je dérive c’est que je me perds dans ma tête
Et je ne peux pas arrêter, besoin de faire la nique aux enfoirés. C’est honnête
J’en ai rien à faire moi, de faire comme c’est écrit, je me bats pour vivre c’est tout.
Parce qu’y a des jours, j’ai une envie de foutre en l’air ce qui me rend malade et fou
Cette sensation idéale, vision d’un homme qui à appris, m’enlevez pas les mots
J’ai besoin de ça pour vivre sur terre, comme un poisson dans l’eau.
Dans l’arbre cosmique, je perche mes pensées, loin des certitudes cruelles
Trouver un peu de belle chose dans les ruelles comme dans ce ciel.
MoonZ, 2012
Dernière modification par MoonZ (02-07-2012 10:22:25)
Si écrire fait du bien, pourquoi s'en priver ?
Perché sur son croissant lunaire, petit pierrot écrit, avec sa plume, quelques maux !
ça avance !
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Quand t'avance je recule, comment veux tu que je t'en...nivre
Merci D.
A propos de petit pierrot, voici un lien un peu magique http://petitpierrot.vefblog.net/8.html (tout le blog est à lire)
J'aime beaucoup ton texte, Moonz, et surtout le dernière strophe, mais pas que, comme toujours
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C'est ENIVRANT, pas besoin de stupéfiant, j'en suis stupéfait... Tes pensées m'emménent dar-dar vers les étoiles, vers le cosmique... et comme je te l'ai déjà dit, ... il y a un Moonz nouveau à l'horizon qui pointe son dard dur ... mais que se passe t'il ? ... l'eau rangée inonde et flirte avec la mer...
Poursuis sur ta lancée d'images magiques et lyriques ... la harpe mosaïcale ne s'en trouve que plus enchanteresque ... !!!
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