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Les aubes dormaient et naissaient de mes pensées rêveuses brodant d’or, l’azur.
Alors j’avais dans mes mains danseuses cet amour précieux, qu’on veut sûr.
De l’eau limpide et un vent doux je cousais l’éden dans mes songes fugitifs.
Déjà l’heure arrivait de prendre le chemin derrière l’église ornée de Mythes.
Où s’éloigne l’homme là -bas ?
Qui est celui-ci, au soir, encore assis ?
J’ai sur le temps qui court au loin
Peu de certitude, mais je sais être tourné vers demain.
Dromadaires anciens qui ricanez, fauve en meute qui vous perdez
Et toi chanteuse aux mains de pianiste qui aimez tant vous regarder
Comprenez ceci : Je n’aurais plus de repos semblable aux fils endormis.
Car mon corps est cris, battu dans la brutalité de l’oubli.
Destin promis qui marche, Loin de moi.
Et toi petit amour qui cherche l’émoi.
Que le temps et l’enfer vous emporte,
Dans sa course sourde, à mes prières de me prendre la main.
Alors Jugez, aboyez, hurlez que le frère d’avant est un homme aujourd’hui.
Je ne suis plus qu’un silence dans le gris manteau d’un midi noir de bruit.
Dernière modification par MoonZ (13-06-2012 13:50:20)
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