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TITRE : MoonZ MELANCOLIA
Sans arrêts, je roule sans destination futures. Dans la brume crépusculaire, je double mon égo et déboule sur le battement de la minuterie. Dribble d’un mot drôle le trouble dans l’œil de la bombe atomique qui saoule, les types louches, avec ces airs de sainte qui couche. Je déambule dans la chambre, bâtiment B comme bonimenteur, comme balbutiement, comme le mot blême d’un Verlaine sous extasie. Excursion mystique d’un esprit qui se démantibule comme le souvenir terrible des morsures de mandibules, dans l’esprit à l’étroit. Ca devient vite dérangeant. Même le blanc de Détroit c’est ça, se poison qui rend malade à chialer des choses inaccessibles, pour un anonyme. Alors je laisse l’as dans la poche de l’autre masqué et casqué roule la fumée rose crème plastique, dans ma poitrine comme si je mimais les destinées tragiques, en dessinant des rêves sinistres comme un peuple décimé.
Sédation et ex servent d’antalgique pour s’éviter l’angélus comme un vieux parrain russe dans sa dernière demeure. Mais mec, sans artifice, ce n’est pas du cinéma, c’est dans ta tête un séisme, qui pilonne tout espoir de sortir un jour, sur un air de fête, la tête hors de l’eau. Pas facile à dire la vie sans Khan dans un monde de mongol où les armes de chacun font les forts et les fous, les saints et les bouffons. Carence de l’assistance des amis, alors on penche sont regard vers les regards et son cœur s’écoule de dégout et seules les larmes comptent le temps qu’il reste à supporter le tragique de cette existence autiste.
Puis, toute façon les donneurs de leçons sont des sourds qui pense par eux-mêmes, moi je ne passe pas un jour sûr et le jour pourrait être bien la nuit derrière les volets fermés. Aucune vision de la vérité là -bas, sinon des symboliques grotesques et des mesquineries des gens criant en bas, miskine. Prières nulle d’un cœur boulimiques devant un crucifié de bois peint sans âme, un pantin porté au nu par le silence de la raison. Je n’ai de l’âme aucune connaissance, mais par défiance ou méfiance sachant que l’Esprit dans le fond divise, je refuse la croyance. Mais ne s’attacher à rien, même pas aux filles aériennes qui servent d’hôtesse aux voyage en train, je me dessèche et me désagrège.
Quelques arpèges sur le beat qui boume dans mon torse, je rêve de débattre avec les agents de la superproduction universelle. Seulement je ne suis même pas bon pour la merde Universal et prend plus de produit à mesure que mes rêves de casseroles réduisent. Voilà , c’est tout, c'est la page d’un livre ouvert sur les pensées chamanique d’un cœur malade. Ce n’est là qu’un jerricane enflammé, jeté comme la lettre incendiaire des saisons qui fanent.
FIN.
Dernière modification par MoonZ (30-05-2012 14:24:22)
De superbes images, je trouve aussi que tu écris très bien, j'aime bien ce texte!
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Eh Moon positif ! Reviens on a encore besoin de toi !!!
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La floppée enflamme l'imaginaire d'un être éperduement le globe encéphallique dans les nuages, éclairé par la lumière sauvage de l'astre nocturne...
Mais Moonz, peux tu me dire les sens que tu caches derrière ces rythmiques lyricales, afin que j'ne comprenne la teneur et le fond, plus que la forme ?
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MOONZ ça gères, mais putain je suis troublé, ta voix me parle, tu as un timbre que je connais et reconnais mais j'ai pas le nom de celui à qui tu me fais penser , c'est frustrant !
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