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Maman

Maman je te dédie ces quelques mots pour t’exprimer tout mon amour,
J’ai mis de coté mes défauts pour te dire je t’aime à mon tour,
Saches que tu es et tu resteras la femme de ma vie pour toujours,


Maman comment te dire tout ce que j’éprouve pour toi,
Comment de dire exactement ce que tu représentes pour moi,
Aucun mot n’est assez fort pour décrire ce que je ressens,
Pourtant aucun ne me donnerait tort pour te décrire maman,
La notion de sacrifice, tu la connais par cœur,
Et ce pour qu’aucun de tes fils ne soit isolé dans la peur,
Tu nous as chéris, aimé et nourris,
Enseigné tes valeurs qui demeurent en nous aujourd’hui,
Tu nous as protégés et hissé un voile d’amour,
Tu n’as jamais cessé et ce sans demander retour,
C’est vrai notre vie n’était pas si facile,
Je me rappelle aujourd’hui des scènes dans la cuisine,
Et moi au fond de mon lit qui rêvait d’un exil,
A faire le point seul ici dans l’appartement,
Mon passé dans un linceul entouré par maman,
Le regard est bienveillant, l’environnement est pur,
Car oh oui ma petit maman toi tu y travailles dur,
Les genoux à terres, le dos courbé par le poids d’une vie,
Qui n’a pas plus qu’hier le charme d’un paradis,
A la maison c’est l’enfer, mais je l’ai déjà dit,
Mais ma décision est ferme, j’en f’rai une poésie,
Poète au mal incurable du chagrin de sa mère,
Je n’ai pas été capable de te rendre fière,
J’essaie chaque jour de racheter mes erreurs,
Tenter de reconquérir les clefs de mon honneur,
Je me suis promis déjà tout jeune, de t’offrir une belle vie,
C’est le matin quand je déjeune que j’imagine celle-ci,
Placarder ton sourire au marbre blanc par-dessus les soucis,
Ah si j’avais de l’argent j’aurais tout réussi,

Maman je te dédie ces quelques mots pour t’exprimer tout mon amour,
J’ai mis de coté mes défauts pour te dire je t’aime à mon tour,
Saches que tu es et tu resteras la femme de ma vie pour toujours,

L’argent ne fait pas le bonheur, c’est toujours ce que l’on dit,
Normal quand on l’a on n’a pas l’horreur de voir son assiette vide,
Pourtant l’argent si j’en avais je n’écrirais pas ces lignes,
Notre existence serait tout autre, fini la boule au ventre,
Tu serais heureuse maman, tous les soirs quand tu rentres,
Oublié tes soucis et profiter du calme,
Une douce mélodie à l’abri des scandales,
Mais ce n’est pas le cas, car oui LUI il est là,
Le bourreau de nos cœurs, autrement dit papa,
Sa présence est un handicap dont on ne réchappe pas,
Faire de ses crises un spectacle non ce n’est pas pour moi,
Personne ne le connait et pourtant on le juge,
Le pauvre papounet, et voilà je m’insurge,
Maman toi-même tu sais ce qu’il nous a fait endurer,
Maman toi-même tu sais que je ne peux pardonner,
Moi je le déteste autant qu’il me hait,
Au point de forger le complexe de lui ressembler,
Si tel est le cas je sais ce qu’il me reste à faire,
Emmener ce démon avec moi six pieds sous terre,
Mais m’apitoyer sur mon sort serait bien trop facile,
Plus l’obstacle est fort et plus la victoire est sublime,
Tu m’as apprit à garder la tête haute, à ne plus avoir peur,
De plus ce n’est pas ma faute si cet homme n’a pas de cœur,
Tout ça je le note pour ne pas faire les mêmes erreurs,
Et ainsi apporter à ma progéniture une vie exempte de heurts,

Maman je te dédie ces quelques mots pour t’exprimer tout mon amour,
J’ai mis de coté mes défauts pour te dire je t’aime à mon tour,
Saches que tu es et tu resteras la femme de ma vie pour toujours,

Maman tu sais aussi que de part mon tempérament,
Tu ne verras sans doute jamais ceci, trop fier dans mes sentiments,
Mais je me devais de l’écrire, je me devais d’en parler,
Pour retrouver ton sourire comme à l’époque où tout allait,
Car à l’époque aussi tu pleurais, mais des larmes de bonheur,
Ton visage se sublimait et chaque chose se changeait en or ;
Mais tu sais si je travail si dur c’est pour tenir mes promesses,
Peut être pas une villa sur la côte d’Azur ça oui je le confesse,
Mais une petite maison dans un endroit reculé,
Avec un charmant petit balcon où le soleil s’inviterait,
L’environnement serait pur et les esprits apaisés,
Là je laisserai tomber mon armure pour te faire un baiser…