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Camisole psychologique englobe un moral qui divague,
Folie nous frôle, quand physique se sent mal,
Douleur t’accueil avec chagrin et remord,
Bonheur et joie t’on abandonné sur le bord,
Alors stress te chuchote qu’alcool est quelqu’un de bien,
Qu’il te soulage et t’apaise mais n’en parles à personne,
Peur te prévient que si tu brise le secret, agonie t’attendra,
Et viendra cueillir au matin la fleur de vie dans ton corps froid,
Souvenir crois bien faire en repassant ta vie,
Placardant les posters sur le mur de la nostalgie,
Mélancolie te guette, peine te prends dans ses bras,
Larmes perlent en chaudes gouttelettes sur ton joli minois,
Instinct te crie qu’il faut y croire et ne pas renoncer,
Que le chemin est noir, mais qu’il peut s’éclairer,
Naïveté saute de joie et rêve distille de belles pensées,
Cafard bâillonne espoir, tristesse renverse projet,
Artifice te fait du charme à coups d’épaisses fumées,
Monotonie devient vacarme âpres quelques bouffées,
Sang froid s’échappe et transe fait son entrée,
Doute valse dans ta tête avec futilité,
Obstination te hurle sans arrêt qui faut relever la tête,
Courage enjambe les dunes et écrase les dettes,
Orgueil te somme d’assassiner modestie,
Mal-être ordonne la contre attaque des soucis,
Mauvaises pensées squattent ton cerveau, et détournent intérêt,
Libre arbitre lutte c’est un fiasco, tes yeux sont révulsés
Ton cœur ne palpite plus, tes veines ne s’remplissent plus,
Ton train de vie déraille, tes habitudes se sont tus,
Danger met à disposition de quoi t’autodétruire,
Pratique la scarification, en guise de repentir,
Honte tente de masquer les cicatrices à jugement,
Qui tranche sur ton sort en un regard seulement,
Amour te tiens la main dans la chute, et haine te réconforte,
Courage t’emmène droit au but et peur te faire perdre le nord,
Miroir biaise la vue de l’estime et te renvoi complexes,
Torture trouve illégitime que toutes ces pratiques cessent,
Inconscience glisse sous tes mains quelques médicaments,
Qui prit en masse te font du bien, un court instant seulement,
Désespoir te force à prendre plus, pour soulager tourment,
Une place de choix dans le bus qui t’emmène au néant,
Ca y est ton âme titube, secours ne peux rien faire,
Ton équilibre bascule du côté de l’envers,
Existence s’évanouie, dans un dernier sursaut,
Tu revois tout ces amis à qui tu tourne le dos.
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tout les cris les Sos, ecris avec les mains, les tripes, les mots, l'envie, font de la vie un chemin difficile mais aussi un chemin qu'il faut savoir empreunter sans peurs ni hésitations
bravo ami
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Très fort et très puissant, j'en frémis. La construction n'est pas banale non plus, comme la forme. Super intéressant, j'aimerais bien l'entendre celui là .
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+1 avec Nouga et Daniel! merci de l'avoir reposté
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Le trip était de personnifier les sentiments, les adjectifs, un certains nombres d'autres de mes lecteurs sur d'autres supports m'ont taclé sur cette tidée... Tant mieux si cela vous plait
Dernière modification par Tikenjahniki (25-05-2012 07:32:04)
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on t'a taclé pour ça? moi j'ai trouvé ça très original au contraire et bien vu, et c'est ce qui m'a le plus plu dans ton texte
Comme quoi...
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Pareil que Nicole. La personnalisation renforce le propos et donne l'amusante possibilité d'imaginer à quoi pourrait ressembler chaque mot si ils étaient sur deux pattes.
J'aime beaucoup.
J'avais un texte aussi avec la mort personnifiée...a suivre
Dernière modification par Ricow (25-05-2012 14:59:28)
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