Forum Grand Corps Malade et slam

La mer immense qui nous attache, aux confins des espérances, largue au grès des vagues blanches, l’ivresse des certitudes. Nos douleurs les plus amères, nos étoiles les plus brillantes, bandent nos fronts blessés et apaisent nos mains carnées. Nous sommes là, visages rudes, auprès du néant, aboyant comme des fils et des témoins du temps insondable. Garde ton esprit ! Prétexte ton envie… Il n’est rien pourtant de plus humain, sincère, que le mutisme face aux déferlantes. 

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    La mémoire des temps et se souvenir, ici, est agréable. La longue chevelure blonde dénouée sent bon le sommeil. L’élancement de la vie, au parfum mémorable, danse avec l’ombre sombre d’une femme. Le pavé est froid, l’air maussade, mais sous ce silence pesant du passage, le sourire me revient comme la soie et la joie dansantes et charmantes. Notre soir dû, après tant de voyages, être aussi idéal que la musique dans la rue, allant-venant, frémissante et délicieuse musique qui me revient d’ailleurs.

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    J’épluche ma peau. J’épluche ma peau morte. J’épluche ma peau morte à bout de doigt. Gratte, soupire.
            Sourire.
            Sublime. J’épluche ma paume. J’épluche ma paume, porte et j’essuie ma paume d’un revers de la manche. Ensuite je sors.

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    Questionnement du miroir au reflet. A quoi bon la ceinture ? TENIR ou RETENIR ? Mais le miroir erre dans le reflet et le reflet roule sur le miroir. Et Rien n’y fait. Pas plus avant qu’après. Nous serons demain bientôt, comme toujours.

Dernière modification par MoonZ (13-05-2012 13:42:34)