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euh... Désolé pour hier soir, à tous.
Bon maintenant : UN TEMPS.
A peine un souffle entre deux battements, c’est un Temps.
Une immensité, dans l’intensité de ces mots, en suspens.
Mon échappatoire dans la tension, un chemin de traverse
Où je passe un temps fou, posé sur le banc à côté de la saint-nurse.
Temps perdu cherche du sens dans les temps modernes.
Tempes suantes cherche la paix au bord d’une route de 1000 bornes.
Je me sens bien, sur ce beat, à l’aise comme un courant d’air,
En plein Home jacking entre les cuisses douces d’une hôtesse de l’air.
Elle frisonne, et comme kaiser Sauzé, je disparais. Ne me ratez pas,
Dit le sous-titre, le démon endormi en moi à faim pour tout ceux d’en bas.
Bien aiguisé, mon phrasé est une lame à destination des pairs de la nation.
Je vise…juste entre les deux yeux, en plein cœur, dans ton esprit.
Je parle à l’âme pas aux ânes. Etrange sensation que ma diction.
C’est une addiction pour une camelote si pure, comme ce type qui rote
Le doigt bien haut. Comme cette putain d’envie de pisser.
Alors je me vautre dans ton cortex, j’y égraine des points d’interrogation.
Quoi ? Hein ? Un temps
J’erre immobile entre deux moments, je crois c’est le présent
Quoi ? Hein ? Un temps
En suspension, on voit beaucoup plus loin que le prochain président.
Ouf ! J’ai besoin de souffler, un temps peut attendre, un café à un euro
Et je reprends un peu de cette délicieuse oisiveté, dans le hamac de Pulko.
Sur Pluton, j’en vois valser les connards sommaires qui me perdent.
Besoin de poser une petite crotte dans des chiottes en or, en lisant Phèdre.
Je suis la vraie gnose, un mélange détonnant comme le russe Molotov,
Assaisonner à une saison en enfer, sur le rythme magique de Dead Prez’
Freedom ! je suis comme freeman, un intrus dans votre hip hop de nazi.
Est-ce une raison pour vous arrêter ? mon moulin hollandais à besoin de grain.
Pour continuer à cracher mes pépins. Putain, je crois que je tiens bien mon machin.
Et comprends bien, je m’en branle de leur vie en live sur les chaîne bidons du câble.
Un sirop de cerveau dans la bouche les bambins applaudisent.
Les doigts plein de feutre vert des sourires tellement jaunes, ça pu la pisse.
Au cœur de l’asphalte, je blaste comme un gosse un coup de poing dans la ruche
Taré, mal barré, c’est carré, je serais toujours un sale gosse, mal avec tout
Qu’importe la réalité de leur société, je serais pour toujours un contretemps.
Putain de sale môme, bouge ton gros cul et trouve toi un mi-temps.
Quoi ? Hein ? Un temps
J’erre immobile entre deux moments, je crois c’est le présent
Quoi ? Hein ? Un temps
En suspension, on voit beaucoup plus loin que le prochain président.
La conclusion, je sens l’occlusion des esprits et l’exclusion de la sagesse.
Leur sanction c’est le goudron les plumes pour l’avenir de la Grèce.
La Solution, c’est putain une indignation contre les penseurs qui s’engraissent.
Il reste une putain d’interrogation pour le devenir des petits qui naissent.
Mais ce n’est qu’un temps, un air de chanson, pas un chant militaire.
Que tous ces enfoirés en costards se déboutonnent devant leur parterre.
Parlent des temps du changement, des temps de crises, des boulots temporaires,
Du tandem Fraternité/égalité, des tentatives pour l’énergie solaire.
Putain, plie la cuillère.
Quoi ? Hein ? Un temps
J’erre immobile entre deux moments, je crois c’est le présent
Quoi ? Hein ? Un temps
En suspension, on voit beaucoup plus loin que le prochain président.
Il y a un truc qu'on m'a enseigné et que j'ai souvent transmis à mes élèves:
Beaucoup parle de ce qu'ils ont fait, d'autres de ce qu'ils vont faire mais beaucoup oublient que demain, c'est maintenant.
Il faut être conscient de l'instant présent. De cette façon, on évite tant erreurs.
Bon texte.
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t'as une belle voix ami, et ton texte est une bonne réflexion
bravo
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