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Soleil noir
Je berce mes illusions, trop belles. Le jour perce, le temps est suspendu.
Marche nonchalante, chaleur de Mars, je rêve dans l’eau fendue.
Mon âme est lame et je slame le soleil noir qui brûle ma peau
Le Drame c’est que je suis un cul blanc, comme Nougaro.
A peine né, pourquoi on l’appelle le vilain petit canard, bordel.
Pourquoi vilain… Pour moi, le voilier je suis né sans ailes,
Alors voler vers le soleil, je peux que regarder faire ou en rêve.
Je repense, dans le fond, que l’argile a fait Adam et Eve.
Pas le marbre blanc. Je vais avec le désir de prendre le Soleil noir
De soulever le Soleil noir, de briller et piquer comme le soleil noir.
Nous sommes sur cette route, le vent contraire sur le visage
Les couilles à l’air, dans les virages on file sans peurs sans âges.
Les temps changent, Aujourd’hui je dérangerais bien les anges.
Le Paradis, comme arrêt bus, personne n’attends plus rien d’étrange.
Alors on se range et mange et si le vent changent, c’est qu’on est à contre-sens.
Mais tout ce que disent ces gens est contrariant, Ã leur prudence
Je préfère l’existence. Ma pensée est puissante, ma vision à 360.
Je me délivre des poncifs, je ne suis pas le genre pontife, je préfère la descente
A leur saint-arrangement. Demain est un autre jour, aujourd’hui je vrille
La ville frise et mon esprit libre je me plante sous un soleil noir qui brille.
Libre de tout, ivre de ces airs, j’erre sur les heures.
Les hommes se heurtent, les étoiles pour demeure
Ma main transpire l’encre du cœur.
"je me plante sous un soleil noir qui braille"
j'adore cette image
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belle inspiration et joli texte.j'aime
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