Forum Grand Corps Malade et slam

Parait, quand on frappe les portes des cieux, on vous offre des ailes
Qu’on devient des anges et on veille sur les autres quelque soit leurs zèles
Cette fois ci, j’écris pas juste un slam, je leur chante mon requiem
J’ai mouillé ma feuille de larme et cette dernière n’est que la Neme

Parait  que les morts ne sont pas morts, ils sont dans l’eau qui coule
J’ajouterai, ils sont dans mon encre et dans tout ce qui en découle
Ils sont dans nos oui, dans nos non, dans les senteurs de nos fleurs
Je ne sais pas comment, mais ma tante est à l’ombre de mon cœur

Pourtant, moi j’ai vu la mort disputée le souffle d’un être chère avec la vie
Et si la vie s’est laissé finalement convaincre, est ce correcte à votre avis
Maintenant nos univers sont parallèles, il n’y a que les pensées qui nous lient
Grand-père, je me rappelle toujours de nos randonnées d’été et de mes lancés inouïs

Des fois je voudrais remonter le temps pour pouvoir éviter écrire ce thème
Et si je décide à le faire, c’est pour vous dire à titre posthume je vous aime
Cet hommage, c’est tout ce que je peux vous offrir si non je meurs
S’il faut que je brule une chandelle pour chacun  de vous, je brulerais ma demeure