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Désillusion
Il te voit et te désire comme une gourmandise,
Son regard plein de vices, vise au travers de ta chemise
Tes formes et tes rondeurs ne sont que convoitise.
Le voilà qui te parle de gondoles et de Venise
Tu es heureuse comme une jeune promise
Et déjà prise de vertiges tu prépares tes valises.
Devant la belle dont les ardeurs s’attisent
Il jette son dévolu et toute son emprise
Il rigole et se gondole de la bonne prise.
Ton prince charmant une fois l’affaire commise
S’évapore comme cet alcool qui te grise.
Tu en rage. Avec un gigolo tu t’es compromise.
Comment te faire oublier cette méprise ?
Tu ne dois pas de ces regards et sourires avoir la hantise
Pour ton bonheur ne soit plus cette insoumise
Et partage avec un autre quelques friandises
Sous une lumière que tu tamise à ta guise.
Jusqu’à connaitre la franchise de son entreprise
De la vie une leçon tu as apprise.
N’écoutes pas le loup qui bêle et tu n’auras pas de surprise.
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l'eternelle fable du loup et de l'agneau ( ou agnelle)
ça peut s'interpreter dans les deux sens
bien vu
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David Copperfield est encore passé par là . D'illusion en illusion, ....des illusions, ... désillusions ... Il n' y plus qu'à éteindre les lampions ...
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