Forum Grand Corps Malade et slam

ET PUIS

Je n’y arrive plus,
c’est comme si c’était parti,
cette voix qui était là,
et me disait quoi.

Des lettres sur du papier,
des mots doux pour rêver.
Comme un feu sans fin,
une vieille dame dans un train.

Une araignée sur son fil,
les nuages qui défilent.
Et nous trois au milieu,
tous les trois heureux.

Le soleil levant,
sur cet immense champ.
Un matin d’été,
au doux parfum doré.

La pluie fraichement tombée,
un pique nique dans un près.
Ou la douce odeur boisée,
d’un feu de cheminée.

Et les vagues qui dansent
sans jamais s’arrêter
Et tout ça nous dépasse,
et toi tu te lasses.

Et toi, et moi, et eux
sur le même chemin.
Et lui et nous deux,
vers cet avenir incertain.

Je ne sais plus où aller,
ou vers qui me tourner.
Qui pourrait me dire,
c’est comment un sourire ?

Est-ce qu’on s’aime encore ?
Est-ce que tout est si fort ?
Plus fort que la mort ?
Et si on changeait de décor.

Qui me tendra la main,
Y’a quelqu’un à côté de moi ?
Qui se demande si je vais bien,
Ou si je n’ai pas froid ?

Pourquoi cette souffrance 
dans le cœur des hommes ?
C’est la fin de la danse,
et ton cœur résonne…

Comme cette chanson d’amour
que tu écoutes toujours,
en pleurant doucement
t’y repenses souvent.

A moi, à nous, à eux,
quand nous étions heureux.
Tant de violence et de haine,
comment peut-on la briser cette chaine ?

Je me rappelle de ton sourire,
et de tout ces souvenirs.
Et je ne comprends pas
pourquoi la vie c’est ça.