Forum Grand Corps Malade et slam

lien soundcloud ( 4 minutes environ) = les mots qui courent

Vas-y écoute, dans l’ombre perce la lumière
Les phares fendent la monochromie des ténèbres
Un cri s’éloigne en écho, rode le cerbère
Chien de l’enfer, sorti des brumes du silence
J’arrive fils du vent, frère lunaire, MoonZ en somme
Je plaque sur du son des textes monstres
Le temps fuse je défoule mes pinceaux
Et je smashe, le soleil bondissant dans l’arceau
Le soir tombe, le jour se lève, les minutes coutent
Je vis à la syllabes, à la lettres, que je diffuse au compte goute
Mc sur le beat, le Bic black ancré dans le papier je parle ma vie.
Les immenses tours gravitent au détour d’une ville perdue.
Couronne sans joyaux, petite montée d’adrénaline, pneus qui crissent.
L’aube charmante est une Ode charmeuse pour une vie aux lèvres charnues.
Sultan du rien sur ce trône de néant, je contemple l’année anxieuse.
Je suis dans cette pièce close comme une feuille à carreau,
Spécimen étrange au cœur d’un phénomène paranormal.

Ma vision des Hommes reste et restera sombre et dure
Tant qu’aucun acte fort des nôtres n’offrira un futur
A nos fils et frères, à nos sœurs et mères,
Comme autan de courant qui compose et parcours mes nerfs
La foudre de mon Slam, semble telle la nuit mais il éclaire
J’ai des abysses d’angoisse, mais j’évolue sur cette terre
Et je perçois que cette maison pour tous brûle presque
Je pleure et je ris, mais ce ne sont que les couleurs d’une fresque
Qui parle d’une tranche de cette humanité oubliée, parquée
Nos rêves sont détraqués, nous applaudissons l’illusion, frappée
Du sceau de la manipulation des masses pour nous rendre aveugle
Donc je m’arme d’un stylo et je gueule, et travaille ma lame à la meule.
j’invoque le devoir humain, sincère, sacrée de nos pairs
De faire de nos peuples des frères conduisant à la lumière
Les ténèbres et de traquer dans l’ombre l’ignorance la plus violente
Je ne crois pas qu’un homme peut changer les choses, mais ça me hante
Ça m’écœure, à me rendre dingue et il faut d’urgence prendre la mesure
De nos preuves quotidiennes à la mécanique d’un monde, notre amour à ces murs
Pour y rester et y construire la vie, malgré la haine ouverte de l’état et de ces chiens
Je débarque dans une époque, que je fuck et qui me fait rien.
Mais cette sensation morose est une maladie qui me fait si peur
J’ai besoin d’action en direct des rues que les gens haïssent pour ses couleurs.
Mon sang est le même, mes yeux voient la même douleur
J’ai besoin de croire en notre vœu humain de changer nos cœurs

Dans l’arbre cosmique, je perche mes pensées, loin des certitudes cruelles
Trouver un peu de belle chose dans les ruelles comme dans ce ciel
Qui se marre de nos aspirations. L’important c’est de garder la respiration
Et puis éviter le mal de cœur, au point de ne plus croire en nos raisons
Parce que Vivre…vivre mec ce n’est pas seulement faire des sous
C’est traverser ce tunnel obscur, et comme toujours arriver au bout
Avec tellement de souvenirs, beau et violent, Vivre c’est prendre le temps
Lui tordre le cou, se poser peut-être un moment devant cet océan.
Aujourd’hui, ma tête braille au milieu de ce monde en feu en larmes
Mais simplement pas comme avant, aujourd’hui mon espoir en la vie, est armes
J’écris de cœur à cœur, je cherche d’autres voies d’autre centre
Les grands, Pays devant nous rêve de bouleversement, alors j’entre
Sous ce  firmament, je me souviens que nous étions des gosses
Tellement loin de l’important, du violent, du feu, de la foudre dans torse
Prend ceci, comme tu le voudras. Mais je chante là sur le papier
Et je dédie ce moment, à mes frères et à ceux qui sans peur ni collier