Forum Grand Corps Malade et slam

Le grand vertige

Dans mon âme, dans mon sang, à la flamme, à l’instant
Je souffre d’aimer et toutes promesses de joies fait du vent
Dans mes poumons, mes poumons qui s’essoufflent d'hurler
Cet amour, cet amour avec le quelle je me suis brûler
Je voudrais trouver dans tes mots, un sens à ma vie.
Où vont les gens qui s’aiment ? Ici je perds l’envie.
Le silence me tue, je suis ombre comme un mort perdu.
Le battement de mes semelles chante l’océan à perte de vue
La terre et le vent, ma tête braille je vais dans l’obscurité
Je voudrais changer les larmes en rires, les rires seraient
Racines de l’arbre dans l’océan des vivants.
Le soleil dévale l’horizon, smashe nos rêves américain,
Loin d’ici, serais-je meilleur, mieux ?

Le soir soupire dans tes yeux, cette lumière m’apaise
Tristesse plie, le ciel fane, je danse en transe, cœur penché
Rêve éméché, douceur d’un amour déchiré dans la voix
Je me démonte comme une mer en furie, j’ai perdu la foi.
Chemin de cent ans, j’erre là, entre ces immensités belles
Et je ne suis roi de rien, et poète de peu, mais elles m’appellent
Dans les profondeurs, et ma terreur se dissipe, se distrait
Je voudrais pour toujours connaître l’amour, sans un arrêt
Sans terminus, sans promesses, juste aimer avec les mains et l’âme
Et mourir d’amour je peux. Je voudrais tant n’être que flamme
De vie, de l’espoir, moment magique d’un esprit sur papier
Mais dans le monde des hommes, je coule, je n’ai pas pied
Et je voudrais tant voler, emporté par des ailes de poésie
Je ne veux pas mourir sans être aimer ici.