Forum Grand Corps Malade et slam

Il y a un monde entre ma bulle et le monde que je méconnais.
Je suis au crépuscule d’une découverte, je renais.

Il y a devant soi tout un monde à découvrir,
Si l’on veut bien le voir et puis s’ouvrir à l’horizon.
Des voix et des chemins à suivre à n’en plus finir,
Et tout ce qui fera notre avenir,
Une vue imprenable sur un azur sans saison.

À perte de vue il y aura du beau, et l’impensable…
Du bonheur à l’état pur et plus de vision !
Plus de faux-semblants, plus de grains de sable,
Plus de faux moment, plus de mauvaise raison.
Plus loin il y aura du vrai après les bonnes décisions.

Le premier bon choix est fait, celui de l’acceptation,
De ma vie qui est ma création, et de la vie et ses raisons.
Le second est l’espoir, aujourd’hui en reconstruction,
Car sans lui rien ne pourrait dissiper les brouillards,
Personne ne décollerait de la case départ.

Le désespoir doit cesser, je veux croire sans soupçon,
Je veux voir le passé comme un vieux brouillon.
Une fois ce grand pas de fait, le plus dur sera fait,
Pour se remettre sur les rails de la vie, ne plus rester sur le quai.
Puis remettre en route la machine des envies permettra le reste…

Le moteur tousse encore mais la tête se relève peu à peu.
Mon cœur souffre encore, d’avoir si mal vécu à deux,
Et d’avoir rouillé d’amertumes enlisées,
Laissant mes yeux malheureux complètement embués.
Mais le soleil peut apparaître, même quand il pleut…

Les arc-en-ciel existent, pourtant c’est merveilleux… !
Oui, la vie peut être belle, mais il ne suffit pas de le savoir.
Cela fait trop de temps que je n’ai pris le temps, de m’assoir,
Pour voir au bon moment l’arc de couleurs et m’émerveiller.
Alors je mets sur pause, mon rythme effréné. Je suis prête à recevoir.

La rose de la vie et sa lente éclosion, m’apparaissent si précieuses.
Ma prose découvre ses plus sensibles partitions, de la vie elle est amoureuse.
Mon cœur s’ouvre malgré ses névroses, qui deviennent instruments sans douleur.
Maintenant c’est avec les yeux qui brillent que je prononce le mot bonheur.
Après les mots qui dénoncent, je vacille pour ceux qui veulent donner sans peur.

Pour ceux de l’amour…, peut-être…  En attendant je vais le panser…
Et pour mieux le reconnaître quand il voudra passer,
Prendre soin de ses espoirs pour lui faire de la place.
Face à l’inattendu, assoir mon cœur, briser les glaces,
Et me laisser guider par ses battements insensés.

Il y a un monde entre ma bulle et le monde que je méconnais.
Je suis au crépuscule d’une découverte, je renais.

Dernière modification par écriturienne (20-02-2012 22:19:48)