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La silencieuse transmission de l’être père / la transmission silencieuse d’une lettre au père
Notre père, je te vois en vie, je te vis en moi, je t’envie de ta sculpture.
De son écriture sur bois, il m’a donné les sens de l’écriture en moi.
Tu es là , fatigué d’une vie déplacée, mais sans rompre le silence de ton errance,
Il est venu le temps de t’écrire, entre temps, écoute les mots.
Entre deux temps d’une génération, comment régénérer les blancs de ta vie, de cette vie transmise ?
Toi, qui ne transpirais rien de Toi. Toi et moi sommes deux mais unique et différent, différent sans indifférence, au regard de l’un à l’autre.
Grandit d’un pas de géant vers l’Homme adulte, nous, tes enfants, en ton nom, tu resteras notre père là -haut dans notre mémoire.
Puis de génération en génération, il y a les re-pères, les valeurs du père qui renaissent en sa descendance. Et ton petit fils, en ton nom porté, est à l’architecture de tes doigts césurant.
Aux gestes partagés ensemble, l’océan et la mer sont le monde du silence et notre père l’expression de tous les silences. Tu ne disais rien, tu montrais, et montrais encore le chemin accomplit et à accomplir.
D’un bois travaillé en ébéniste, tu dessinais en douceur le degré de tes douleurs, celles enfouies au profond de ton être.
Toi, qui as su démolir, pour la reconstruire, cette maison encore à finir : cette maison et Son histoire, c’est la raison de Ton histoire, du Toit de Notre histoire.
Pour ne pas être hanté, mais entier devant nous, tes racines, tu seras toujours ce bois d’hêtre, - ce soldat pas inconnu -, dont nous raviverons sa flamme, au jour anniversaire de sa mort par nos bouquets de pensées.
Debout, il nous reste à poursuivre l’écriture de cette histoire, puis ensuite la lire, la relire, la relier,… pour toujours être ensemble, unis par nos souvenirs.
Notre père, tu es parti en paix au Boulevard des Grands Allongés. Sois y en toute quiétude et profites de tes Grandes Vacances.
Dernière modification par lamalice (30-01-2012 18:42:57)
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Non seulement tu fais d'excélent commentaires mais ta plume est aussi belle que...j'sais pas comment l'éxprimer, les mots me manquent mais je suis sûr que tu m'aura compris.
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+1
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Avec la danse alphabétique des lettres, nous pouvons écrire des chiffres, des nombres, former des mots et avec eux de belles phrases, mais l'inverse est difficile, voire quasi impossible. Avec des chiffres, nous ne pouvons écrire des lettres ni des mots.
Que veut dire ton +1 Ã chacun des commentaires que je lis de toi Nouga ? Merki
Dernière modification par lamalice (21-10-2011 20:00:31)
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c'etait +1 par rapport au commentaire de Itess
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Bonsoir Denis, je suis contente de te revoir passer ici! J'espère que tu vas bien
Tu écris souvent sur les valeurs que les anciens t'ont laissé
Si ton deuil est récent, je me permets de te présenter mes condoléances
Je mets ton texte dans les slams par theme (en dessous des slams) sur les pères
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MErci Nicole, le départ date du 02 février 2011 mais pas le courage de le mettre. L'éMOTion passée, c'est plus facile. voilà ...
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Ce PAPA qui me manque aussi,
Chaque jour je pense à lui,
Ce texte Lui a été lu avant son grand voyage
Tant mérité après une très dure vie de labeur
Mais parti trop tôt
Mon PAPA Chéri tu restera dans mon COEUR.
Ta Fleur
Dernière modification par Douceur (21-10-2011 17:16:49)
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MErci petite Douceur, Douce (So)eur, bienvenue ici même, mais il faut savoir donner et attendre en retour de quelqu'un d'autres et savoir aimer avec l'espoir d'être aimer aussi à son tour.
Pour Toi, il est parti trop tôt, certes, mais à 79 ans, il a fait son temps, et l'horloge d'antan s'est arrêtée pour moi, au bon moment, sinon il serait attaché à quelques machines pour le maintenir en vie, mais quelle Vie ?
A nous, de perpétuer, de faire Vivre les souvenirs, la mémoire d'un être cher parti Boulevards des Grands Allongés... Notre chair en gardera ses moments de douceur ...
Dernière modification par lamalice (21-10-2011 20:08:37)
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Le temps des souvenirs remonte à la surface ...
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Bonsoir,
Il est difficile d'oublier.
Gardons que les meilleurs souvenirs.
Pour sa mémoire continuons à faire vivre ces si beaux souvenirs.
Bisous. Ta soeur.
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L'espoir de tenir toujours le cap des souvenirs vers le détroit de Bon Espérance ...
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Déjà 2 ans, je me vois encore à ses côtés juste avant
son départ vers le grand large des étoiles.
Sa lumière me guide encore chaque jour.
Papa je t'aime.
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Il me semblait bien que j'allais trouver ton passage en ce moment de mémoire ... de Notre Mémoire ...
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Le temps s'égraine doucement,
Les saisons passent, déjà 3 ans,
Que ton dernier soupir a éteint la flamme de ta vie.
3 ans que tu te reposes au paradis des fleurs et des étoiles.
3 ans que tu peux enfin festoyer,
Respirer tranquillement l'air de Dame Nature, sur un fond de musique au chant des oiseaux,
Chantonner ou siffloter des airs d'artistes du piano à bretelles.
De raconter des histoires plus ou moins sérieuses,
Sourire, rire et chanter sans aucuns reproches de certaine personne (et cela restera au singulier).
3 ans que tu veilles sur nous, et nous à ton souvenir......
Hier, aujourd'hui et demain..., je ne pourrais oublié ce dernier moment vécu avec toi.
Ce 2 Février à deux jour de la fête de ta Fleur, cette date je ne l'oublierai pas.
Dernière modification par Douceur (02-02-2014 21:23:23)
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lamalice a écrit:
Le temps des souvenirs remonte à la surface ...
Ton texte me touche beaucoup. J'aime les images et tes mots, comme souvent.
Y'a un texte qui commence à se dessiner en moi, c'est sur le père et ses re-pères ! Ton texte a donc résonné en moi, surtout avec la maison et le toit (toi)! Même si le temps passe, j'imagine qu'il te manque parfois, alors bon courage à toi.
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3 Septembre entre été et automne,
Naissance de ta Lumière,
Aujourd'hui 2 Février, une année de plus à vivre avec toi par la pensée,
La Chandeleur fête de la Lumière,
Avec ta Lumière éclairant encore mon chemin de vie,
Je perpétue ton souvenir.
Dernière modification par Douceur (18-02-2015 16:28:03)
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Je suis Denis ... Ton fils ...
Tu es Mon Père ...et ta mémoire ne se perd, elle se perpétue ...
Il était et est Notre Père à Douceur et moi,
Nous sommes ses enfants, son sang, sa chair,
Vous êtes les Enfants de Votre Père
Ils sont tous quelque part des êtres parmi l'infiniment petit ...
Ainsi soit les souvenirs qui reviennent à la surface, comme l'Ecriture sur laquelle nos yeux s'arrêtent de nouveau ...
et les souvenir de Mon Père ... de Notre Père, avec Douceur ...
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Mars 1980 Il Est Parti Un Soir Ordinaire
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Voici 5 ans tu es parti dans la douce lumière,
De la chandeleur,
Sans crêpes et sans douleurs,
A la douce lumière tu as fermé tes paupières.
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