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Liens = Dealer de Vers
Je parle ma vie, ce feu vif dans le fond, tu sais, je m’en fous
Peuvent dire que je suis mal, pas droit je suis là et je me voue
Au fil du temps, au grès du vent, je vais vivant, le sang boue
Et je braille, libre man, rien a voir avec ce cirque de larme de boue
Je bats debout le beat, d’un son de ouf, je suis hiphop
C’est drôle, je jacte sur sillon ma vision sombre, bienvenus
Mesdames, messieurs ce soir je sert le cœur délivré de la sigue
Dose létale, je crache mon antidote à la mort dans l’âme
Sur 80 grammes, sosie de drames cousu de rire comme de larme
Dans le dédale, j’avance dans l’obscurité sans un interrupteur
Je me perds dans la colère, les pleurs, mais c’est qu’un cri dans la fureur
Dealeur de vers, je vocifère
Ma vérité, frère, je défonce mes pairs
Sans trêve, mes rêves vivent en vrai
Dans le clair de terre, quand la craie crie.
Putain, ces cons des cours de l’injustice bête
Ont menotté ma marotte, parce que je suis poète
Je suis fait comme les rats en verlan ça fait star
Mais en vrai je suis ferré comme chien au bagne de l’art
Je casse dans des mines de carbone ma croute de crasse
Sur la tenue blanche mon matricule de valjean s’efface
Trop temps sans doute que je traîne entre les marges
Ma bougie s’essouffle, la lune veille, sur ma cage
Je gage que le maton, tel Aton, ronronne quand la famille
Braille derrière les portes de la nuit, quand nos yeux brillent
Froncez les sourcils, peut-être vous verrez dans tout ce foncé
Le fort où les mots sur feuille morte, rêve d’évasion, coincé
Entre la brutalité des murs muets. Mais je suis pas juste mec
Parce que là , j’ai tout ce que je souhaite, le fin du fin le neck
Plus ultra poète connais pas quand je clame mes slam, l’ami
Sam dort, je torche comme un tissu imbibé d’oïl, tension…incendie
Dealeur de vers, je vocifère
Ma vérité, frère, je défonce mes pairs
Sans trêve, mes rêves vivent en vrai
Dans le clair de terre, quand la craie crie.
Volée de mots, dans ma piaule sur le son de la radio.
L’art de l’alto au stylo, je cisaille, burine la page sans mesure
Dans la marge même, ces phrases se collent en travers
Je colporte dans les songes mes frasques les pires, genre sur les nerfs
Sans cesse, près à tout niquer comme la FF, à toute allure,
Bolide sur la Fm, je comprime mes textes sur un recto-verso.
Je me sens je sais pas pourquoi, antihéros, patatant les Champions
Sur mon poteau je suis tel l’oiseau libre de s’envoler. Au bout du crayon
C’est un ciel qui me rend heureux, cousant ces nuages de constellations
Raturées et domptant ma peur de voir en moi un grand silence froid.
Moi je me fous de comprendre tout ce marasme, sur mon radeau
Dans le carnaval des couilles sous les étoiles, saoulé je suis ton défaut.
Dealeur de vers, je vocifère
Ma vérité, frère, je défonce mes pairs
Sans trêve, mes rêves vivent en vrai
Dans le clair de terre, quand la craie crie.
La ville m’entrave, assis j’assassine mon ombre
Comme un fumeur de hachich schizophrène
Une fille est morte dans une cave, tué par son truand
De mari c’est Othello chez les Chicanos.
Un minable caresse du doigt l’acier froid d’un flingue
Peut-être les films ou l’exhibition de la bêtise.
J’assiste à la scène avec détachement
Pointe l’arme fait mine de faire feu dans sa mire
Un vieux croulant. Je m’écroule de torpeur.
Les héros aux paradis font peur.
Comme je te l'ai déjà dit:
Tu as un gros potentiel avec ta voix.
Et j'aime beaucoup ce que tu écris.
Mais quel dommage qu'il n'y ait pas un rayon sinon une lueur de soleil dans tout ça.
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c'est ce que je pense après l'avoir un peu digérer, je suis déçu un peu
une nouvelle fois je plonge, j'aime+++
bravo Moonz!
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jm le flow le fond la forme la voix donc bien vus en plein dans l'mille! jaimerais avoir ton matos pour m'enregistré le seul truc que j'peut faire c'est m'enregistré avec le son d'la webcam c'est frustrant...
bref pur son rien a retoucher pas besoin de soleil l'hombre est brulante!!!!
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+1 avec Nas'r (mais tu le sais déjà )
Itess, il y a peut être une lueur ici
MoonZ a écrit:
C’est un ciel qui me rend heureux, cousant ces nuages de constellations
Raturées et domptant ma peur de voir en moi un grand silence froid.
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Tes vers sont faits pour exploser sur une scène!
Et pour le soleil,qd il va s'pointer ce sera tout aussi géant!...
Bravo Moonz
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La nuit, Moonz s'éclaire aux rayons de du halo lunaire, à grande envolée de l'oiseau sombre qui l'emporte
Le jour, Moonz nous illumine à grand coup de crayon, de la profondeur noirâtre de ses inspirations posées sur la portée de ses notes ... mosaicalement bien entendu ...
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