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Journal d’un automate 2

02/02/2012

    Quelque chose s’est brisé en moi, un rouage détraque, un circuit qu’imprime plus.
J’ai vu cette fille, là-bas, elle était, comment dire… différente des autres, de toutes celles que je connais ou connu. Elle a un truc extra, elle dit souvent c’est ordinaire, mais ce n’est juste pas pareil, je veux dire ma vie depuis.
    Toute façon on peut croire ce qu’on veut, j’ai envie de dire. Si je l’aime, c’est pas une chose mal, ce n’est pas normal, peut-être, mais c’est comme ça.
    J’ai fait 1200 kilomètres pour devenir un nouvel homme, il faut beaucoup de rail de goudron de détresse de peine pour transformer quelqu’un. L’amour, la joie, le bonheur conforte notre état, nous rassure sur nous. Mais la souffrance, ça elle sait y faire, pour te bouleverser un type de 100 kilos complètement naze. Parce que c’est ce que je suis automate au mécanisme rouillé, HS. Demain j’espère j’aurais fini de vous dire cette longue chose, demain j’aurais changé au point d’avoir oublié tout. Mais je ne suis pas ce connard de Pinocchio, moi, je me fous royal de l’humanité qui transpire dans les lettre d’amour et les peines d’un enfant. Je ne veux pas devenir un homme, je veux être un automate. Un truc qui roule qui mord, qui pique, comme un chien derrière les roues d’un vélo…sans but sans passé, pas de douleur, l’homme est libre…le présent est mon présent le plus beau.
    J’ai acheté un jour un casse noix en forme d’homme, je suis un casse noix en forme d’homme. J’ai des noix dans ma vie, plein de noix. Des noix solaires qui pique les yeux quand tu casses la croute au parc. Des noix douce, lunaires, des noix grosse et petites. J’ai plein de noix, parce que je suis un type à la noix.
    Je marche sur mes noix, je ne veux pas les casser, je marche sur ma vie…non je piétine, trépigne d’impatience. L’impatience c’est comme une noix, si tu ne prends pas le temps tu veux le faire avec les doigts et tu te fais super mal. L’impatience c’est aussi comme une caresse. Si tu ne prends pas le temps tu veux le faire avec les doigts et tu te fais super mal.
    Avoir MAL. Ah la belle chose, c’est comme s’encenser dans sa connerie la plus poisseuse. On s’éclate tous à s’en prendre plein la gueule. C’est good le road trip qui fini dans le ravin ou dans la vinasse. Ah ouais ! je suis là complètement défoncé au chagrin, putain c’est bon, du coup j’ai plein de chose à raconter. Mordre fort, très fort…Merde cette rage de dent, elle m’empêche d’avoir vraiment super mal à ma noix de casse-joue. Je pleure de mordre, je pleure plus d’avoir été mordu. Elle m’a mordu, elle m’a embrassé, et je suis sur le cul, là devant le papier et je dis comme ça merde de merde j’ai mal au dent d’avoir trop cassé l’écoulement du temps. J’aime la vitesse, l’affreuse vitesse de la rupture des sens. De quoi je parle… Lance un ballon très fort en l’air un moment Zéro il perd toute vélocité attend retombe. Là je suis là dans le ciel, perché sur ma noix-ballon immobile et en même temps en mouvement, je suis au point Zéro de ma vie, à l’épicentre d’une explosion phénoménale et je kiffe grave. Les gens veulent pas entendre ma colère, alors je leur sers autre chose…Puis soudain, elle revient me gratte l’épiderme, mon urticaire préféré. Faut croire que la colère est une maladie de peau  ça prend, au début, je dis j’ai le cancer, après je dis j’ai trainé je sais pas où et ça me gratte grave. Alors démanger par l’envie de me mettre en colère je braille :

Mais pauvre conne, tu l’as vu ma vie, tu crois savoir.
Un type comme moi, tu veux le déjouer aux cartes.
Je suis le vent, moi, le fils du vent, et t’auras beau souffler
Des lames de feu acide comme une miriades de bombe atomique
Je suis un type qui à sauter depuis longtemps sur une mine de crayon
Alors l’immortalité de mon espoir c’est celle d’un putain de vampire.
Vas-y viens avec un pieu pour mon cœur, que tout cette enfer cesse.
Et tue moi et tu es moi, je te donne tout ça comme un gros glaire.

La colère…elle ne mène nulle part, je connais, un jour je me suis mis en colère, j’ai traversé Deux étés dans un hp, le sordide trou duc du monde. Les forces infinies que je retire de mes délires psychosensorielle, l’envie de tenir un crayon une éternité pour écrire le vent, décrire le ciel, crier ma vie, et cirer les pompes de la reine des pompes funèbres. Genre ce n’est pas encore fini, garder votre faux dans la blouse. Ce n’est pas encore fini m’dame. La mort je l’a carotte depuis 30 ans, je suis devenu le roi de l’arnaque. Elle veut tout les soirs me fendre le poignée, et tout les matins je me réveille avec une envie de tout niquer ici. Ça se perd se genre de chose, moi je dis faudra lever très tôt pour qu’une emmerdeuse, m’arrache mon cœur comme on tartine du beurre. J’ai connu des gens malheureux de l’amour, des mecs et meuf foutus par la vie, mais j’ai jamais cru que j’en arriverai à me dire un jour, putain mais fout lui un coup dans lard à cette emmerdeuse aimant plus que tout les Dollars. On paye pour baiser, on invente de la poésie, pour baiser, on tuer des hommes et des enfants, pour devenir roi et baiser la reine, moi je baise pas…mais tuer Moi.

J’arrive à ce point crucial…encore quelque nanoseconde, ma noix retombe…et ma voix s’élève, et mon cœur s’éteint, et je tombe aussi, elle m’a eut la peine blanche à l’épée de malheur, elle m’a dit je fais te rendre tes couleurs. Black man is dead ! chante la foule en gris. Black man is dead, chante les gospel en toge violette, Black man is dead ! souk les filles en blanc devant l’autel de la revanche sur l’abandon d’antan.

Moi je suis un automate…rien à foutre je suis un auto…Mâte.

je savais pas ou poster désolé.