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Texte 6
Tout chavire, grise est la ville à la longue ça devient flou
Je joue là , depuis un bail, même si c’est qu’un trou
Ma vie c’est mise là , mon emblème, je me sens pas mieux, je ne sais pas où.
Sous la claque de ma gueule, je connais le sens du mot amour.
Et si t’aime pas, si tu trouve juste faiblard, dans le fond je m’en fous.
D’un coup à l’autre, je parviendrais à faire le double dans cette case
Causer c’est bien, mais je me dis souvent, y a pas grand-chose, c’est naze.
Putain je me prends, je ne sais pas pour quoi, mais je me sens en zone rase.
Et je goûte l’amertume, comme un repas grande classe. Ici c’est ma base.
Je trace dans l’os blanc, l’école d’avant me fout mal, ça manque pour sortir l’as.
Trop de gosses passent le sas sans sous sans rien de plus que l’arnaque
La débrouille, cédant leur sérieux pour faire les mecs, qui pose des claques
Plus que des plaques d’acier sur cette vision de la vie, du coup on craque
Braque, raque comme des cons sur le son qu’on chantera jamais dans le casque.
Ma vie est merde et mon écrit chie la chaux sur le futur que donne la niak
Je me braque, c’est clair, mais je suis plus destructeur, que Joe la frappe.
Phrase sur phrase je blase ma vie sous les larmes de la lune,
Mais comme tout le monde c’est le brillant de la thune
Qui me rend malade parce que ce soir, comme depuis l’début, j’écume
Des poésies de dingue, qui ne rapportent pas pour ce que je fume.
Donc je me force à cogner l’enclume et mon frère dit : t’es qu’une plume.
Ce n’est pas ma vie, je le jure, qui me peine, j’aime cette ville, ce regard devant
Mais, je crois, je ne suis pas à ma place dans ce putain temps
Qui nous divise, et nous déprime, je rime, mais rien s’imprime comme le sang
Dans l’esprit d’un enfant soldat, je voudrais rendre beau tout ça, ce moment
Mais je m’escrime avec des moulins à vent, et je sens que je sombre maman
Franchement, qui va faire que tout ça est du sens au regard de mon passé
Je n’ai jamais dit que j’avais besoin brasser pour respirer et l’embrasser
Fier et fort, cœur et esprit, je vais sans autre envie de découvrir et me dépasser
Mais je me sens soudain glacé, figé et mon appétit suit et mon avenir tracé
Pourtant faut tracer, même si cassé, tordu, on à l’envie de se décrasser.
Et un jour je voudrais, c’est vrai, un fils une fille pour lui dire papa t’aime
Mais ça n’a pas tellement de sens, d’ici, à revenir sur les mêmes thèmes
Je me crève mais j’ai pas la peine d’autres, pas l’exemple suprême
Qui me ferrait devenir sûr que tout ce spectacle qui grince, est la crème
De la crème dans une mer de bonheur. Sans doute suis-je un énième.
Et quoi ? Qui peut, qui souhaite, qui l’est, je veux dire l’Autre
Celui qui ne dit rien et qui transpire la quiétude, même quand il se vautre.
Mais c’est que le Texte 6 d’une ixième mémoire douloureuse, j’exhorte
Tous, à prendre leur forme idéale et grandir pour le meilleur, et si faut j’escorte.
Le premier d’entre eux dans le fond des choses pour sortir la lumière
Des ténèbres qui nous gouvernent quand la peur devient une mère.
j'aime bien le rythme et les mots trés percutants
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ça me touche beaucoup
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