Forum Grand Corps Malade et slam

Je n’ai jamais oublié cette musique belle et ce type
Dreadlocks et reggae dans l’âme. Pour rimer avec Marley,
Faudrait des tonnes de vies passées sur ma Harley,
Avec Shirley dans le dos, vers des endroits avec un allé,
Sans retour.  Sans détour, embarquer pour une Jamaïque.
Revenir à une existence authentique, avec le son des automatiques
Dans le fond qui se disputaillent, la viande maigre des blanbec.
hé pied-tendre, tu veux de la frêch’ pour ta crèche file moi une mèche,
Que je lance mon solo Bass...
Trace de vie indélébile, sur le bout des doigts,  je grave, torche ma page.
Sans pouvoir atteindre l’état magique de l’esprit libéré. J'y vais à la nage,
Si faut je siphonne l’océan, pour que ce type là, ce gros Bob reviennent
Genre come back du King dans un remake de Thriller.
Tant de force dans un homme c’est fou et ça fait presque peur.
Mais je me dis qu’un pleur ne suffirait pas, ne servirait pas
Cette essence de l’homme, qui écrit depuis que NO WOMAN NO CRY
En boucle, fait pleurer mon cœur seul. Je me sens dail’, triste, pâle
Mais je bois encore à la martiniquaise comme le vieux père de Sophie
Mon ''trois rivières'', je me sens canard boiteux, en quête de canne,
Pour pas caner dans une fausse vie en panne d’âme, comme un PADAM
PADAM qui démarre ma Davidson, en rade sur le coin gauche de l’être.
Je n’ai jamais oublié cette musique belle qui porte l’esprit a devenir hêtre
Bercé par le vent. Au soleil de ma vie, devant l’étendu de désert qui m’attend
J’aborde par le bas Babylone et sonne net le portier, pas le temps mam’
De faire dans le calme, maintenant il est parti, et ils font de notre Terre
Un sac d’ordure…j’ai mal man, mon âme flambe et ma haine cherche
Seulement la paix d’antan, quand p’tit on s’éclatait sous le poster de Bob Marley.