Vous n'êtes pas identifié.
c'est là dans la vague du soir cherchant un "toujours" qui ne vient jamais,
J'ai déposé ces consignes aux ombres calleuses sur la grève.
je te la foutrais cette torgnole qu'elle t'envoie voir les tournesols.
J'ai décousu mes mots comme les fils d'une pelote de lune.
J'ai fais des tissus de poésie, en bon marchand de tapis à plume,
Pour qu'on vole, mec, qu'on vole très loin dans les songes.
C'est là tout près quelque chose de très fort comme on dit je t'aime.
Mais ce n'est pas tout à fait pareil, parce qu'on dit jamais vraiment le fond de l'âme.
C'est là frangin, dans le carnaval, un masque de plus pour habiller les larmes.
On se déguise de la peur, du chagrin, de la joie, moi, je lâche mon cœur multicolore.
Quelque chose d'un peu colère, de triste c'est forcé, je déteins sur le temps gris.
J'ai fait mon parapluie avec cette panoplie de pacotille en crépon pour qu'elle s'envole.
Tu sais bien, comme dans les film, mais si, vas-y viens assis toi avec moi.
J'en ai cassé des cailloux avec la mine de crayon. Où que ça mène notre magie?
Ah! Elle est glorieuse la belle chose...Moi je ne connais pas de truc super beaux.
Alors je les invente...Cherchant un toujours qui ne vient jamais.
Parce qu'il faut qu'un jour on dise je t'aimais. Et c'est beau ça...hein?
Putain de transpiration ce n'est pas ma faute, les étoiles, elles me cherchent.
Alors je décroche une droite à la lune et j'en retire un peu de prestige.
C'est grave ça? Merde, j'ai de l'envie c'est tout. Et surtout je veux dire toujours
au présent le verbe Amour.
MoonZ a écrit:
J'en ai cassé des cailloux avec la mine de crayon.
j'aime beaucoup cette image et j'aime beaucoup ton texte
Hors ligne