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J’ai levé le camp, foutu mes affaires en vrac
Dans le grand sac, recueil de blessures, de rêves aussi.
J’ai lancé mes idéaux aux vents comme brindilles,
Pour les faire voler dans toutes les directions.
Il est si étrange d’accoucher d’un monde à soi
Pour le rendre disponible en librairie.
Supermarché de la culture. J’ai le cœur figé
Par des petites envies de dire « vous voyez! »
J’ai essayé de guérir de moi, avec ces mots jetés
Mais je crois qu’ils sont comme la flèche,
Je suis un arc bandé, qui pensait tirer un trait.
J’ai soudain, la sensation que j’ai accomplie
Un vrai truc, comme la flèche décochée
Atteint le point de vélocité Maximum.
Aujourd’hui, je crois je suis un peu plus homme.
MOonZ
Sisi c'est cool MAis je préfère le 2eme paragraphe aux autres!!
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MoonZ a écrit:
Il est si étrange d’accoucher d’un monde à soi
Pour le rendre disponible en librairie.
Cette phrase m'arrête et me laisse pensive, c'est vrai que ça doit être étrange et vertigineux, et surement plus que ça.... ça doit transformer, de laisser ainsi une trace de ses rêves
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