Forum Grand Corps Malade et slam

LE LIEN SONORE

l'hurricane sur sound cloud

d'abord merci à evilbisounours, pour ce site que je découvre.

ensuite le texte slam/poésie.

Tristesse plie, le crépuscule fane, que perdons nous à nous rendre heureux ?
J’aurais voulu aussi, noircir mon cœur, comme on s’endurcit par peur.
Tristesse plie, le crépuscule fane, je suis l’hurricane.
Dans l’obscurité d’une époque froide, mourante, je veux croire il faut danser.
Danser, cette vie, danser sous la pluie qui lave, sous la lumière traversant
Les ombres et coulant en nous comme une idée géniale.
J’entends ce murmure en moi qui fait du chaud à l’âme, j’entends prendre ma liberté.
Et si je tombe, je me blesserai d’avoir essayé.
Tristesse plie, le crépuscule fane et l’espoir vibre en nous c’est notre essence.
Tu sais l’espoir c’est comme jouir
C’est comme calligrahier le corps d’une femme sans plume
Sans pantalon l’espoir c’est aimer la vie sans la barbarie
Sorcier vodou, couvert de sang d’encre, je sais que le soleil brille
Dans les ronces de Baudelaire.
Au bout c’est pour eux un terminus, Une impasse, une peur, une incertitude.
Mais pour nous, c’est un nouveau terrain de jeu,
Un chemin qui s’efface, par delà la vie et la mort,
Pour nous laisser libre de choisir notre sort.
Tristesse plie, le crépuscule fane, que perdons nous à nous rendre heureux ?
Je dirais nous nous sommes inventer le desespoir tu vois
Nous qui étions pour les aieux une aspirations, une quête
Continuelle de réponses à nos angoisses de bête
Mes frère vivent là, à l’ombre de mes joie, je les retiens
Et puis, ils illuminent ma tristesse, alors j’essaye de faire mieux, de faire bien
Je crois que je cherche une rupture avec ce temps bizarre, le soleil
Emmitouflé dans un suaire, crachote de la lumière
Je veux avoir peur de tout perdre pour un brin de poésie.
Tristesse plie, le crépuscule fane, je suis l’hurricane.
Les aubes délavent l’encre de la nuit.
Au creux de l’obscure, séjourne lunaire
Le poète fils de l’époque, qui fait son air
Et appelle sans bruit, les éléments à lui.
Il est furieux son temps, accroché à la torche
Dernier flambeau d’un espoir de changer
Et d’embrasser tendrement les terribles dangers
Il faut danser, danser l’un et l’autre tout proche.

Moonz

Dernière modification par MoonZ (09-01-2012 08:16:12)