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D'un corps éperdu, l'enfant panse l'absence enivrée en ses entrailles.
De sa douleur Hibernatus, au printemps, la pensée inconsciente l'abêtit.
La disparition brutale annihilée éructe aux mille effets de l'absinthisme.
Plié en quatre, de rire, il ne peut se défendre, et ses larmes assèchent,
Le torrent de sa peine intestine, confronté à ce manque.
Manque léthargiquement parsemé dedans son gouffre de chair,
Cet enfant, stupéfiant, ne suivra plus le trimard abstinenciel.
Il ira avec Marie-Jeanne tripé son herbe de Saint Jean,
Où il transhumera avec elle à Kaboul ou à Agadir ...
En mille transes, il engorgera ses tripes, peur que cette séparation
Ne lisent aux bords de ses lèvres, parchemin de sa Vie.
Dernière modification par lamalice (29-11-2011 12:31:57)
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itinéraire d'enfant, qui conditionnera leur futur
bien decrit
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lamalice a écrit:
Il ira avec Marie-Jeanne tripé son herbe de Saint Jean,
ça me fait penser a "la fille du coupeur de joint" de ce vieux briscard de thiefaine
(à écouter ici pour ceux qui veulent un peu de punch, version déjantée)
http://www.youtube.com/watch?v=jiKYhvpBgpw
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jolies tournures pour un tel sujet qui aurait pu tomber dans des clichés... il n'en a rien été
Dernière modification par VikThor (29-11-2011 20:09:35)
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PArcours d'un enfant attristé par la perte d'un être cher... Il comblera ce manque, cette absence par un produit qui peu à peu le rapprochera plus vite dela mort pour rejoindre son cher disparu,... mais il faut savoir se relever et ne pas sombrer dans l'usage de ces "merdes"...
MErci à tous pour vos soutiens ...
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